23 Juin 2016
Les interventions du député Tahar Missoum en plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), qui sont violentes, du moins souvent insolentes, ont fini par agacer le gouvernement.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, se serait plaint auprès du président de l’APN, Mohamed-Larbi Ould Khelifa, après la dernière sortie du “Spécifique” qui s’en est pris au ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb.
Le député Tahar Missoum a eu un propos peu amène à l’endroit de Bouchouareb au moment où ce dernier présentait le projet de code des investissements devant l’APN. “Le chahid Zighoud Youcef a dit que l’Indépendance viendra sans nul doute, mais j’espère tomber au champ d’honneur avant.
Vous savez pourquoi il a dit ça ?” s’est-il écrié, poursuivant, toujours insolent : “Les enfants de harkis commencent à nous gouverner”, allusion faite au ministre de l’Industrie.
Le président de l’APN a donc décidé, suite à cette sortie, de prendre des sanctions à l’encontre du député qui aime brocarder les ministres.
Dans un communiqué officiel, daté du dimanche 19 juin, Ould Khelifa a informé de la sanction infligée au député. Il s’agit d’une interdiction de participation aux travaux de 6 plénières. La sanction est motivée par “l’attitude du député au sein de l’Assemblée”. Il lui est reproché d’exploiter la tribune parlementaire pour insulter, injurier et offenser les cadres de l’État.
Dans le communiqué de l’APN, il est rappelé que le député est, en la matière, un récidiviste et qu’il a déjà fait l’objet de plusieurs rappels à l’ordre.
Il a été sanctionné conformément aux articles 75 à 78 du règlement intérieur de l’APN.
Article Source
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Ou l' Extrait Source du
L'interdiction faisait suite à la déclaration du dit député à l'APN acusant le ministre de l'industrie d'être "le fils d'un harki" et de dire son refus d'être
"gouverné par un gouvernement composé de traîtres ou de leurs fils"
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