Les harkis demandent reconnaissance et réparation

Les harkis demandent reconnaissance et réparation

Depuis samedi matin, les harkis ont installé une tonnelle et des banderoles en face le jardin public situé devant la mairie de Villeneuve-sur-Lot. «Nous sommes là parce que nous avons rencontré le secrétaire d'État aux Anciens Combattants le 25 juillet, à Juzet-d'Izaut, en Haute-Garonne, lors de la pose d'une plaque en hommage aux familles harkis ayant vécu dans ce hameau de forestage, explique le président du Comité national de liaison des harkis, Boaza Gasmi.

Nous avons eu un entretien avec lui qui n'a pas été riche en communication. La communauté harkie se bat pour ses droits, pour une reconnaissance, pour une réparation… Nous ne demandons pas l'aumône, nous ne demandons pas un chèque avec des zéros. Nous ne sommes pas des mendiants. Nous sommes des hommes d'honneur. Nous voulons que les enfants de harkis, les harkis aient une juste réparation.

L'État français a été condamné par le tribunal de Cergy-Pontoise le 10 juillet 2014… La France a une dette envers nous, il faut qu'elle la paye». Un rassemblement aura lieu ce samedi 6 août, à 14 heures, devant la mairie de Villeneuve-sur-Lot. «Nous allons également définir les actions qui auront lieu dans les semaines à venir. Nous allons également dénoncer ce que la France a fait à nos parents dans les capitales européennes». (Photo DDM, J.F.)

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