25 Novembre 2021
- Compte rendu de la réunion de Toulon, 20 novembre 2021 -
Samedi 20 novembre s’est tenue à Toulon une réunion organisée par Rabah Boufhal, Président délégué de l’UHAS Var, et MM : Mohamed Semir vice-président ; Jeannette Boufhal Secrétaire Gal; Amar Alem secrétaire Adt; Abdel Boumaaza trésorier Gal; Mme Mouton présidente de l'AFMA;
AVEC LE CONCOURS DE : Ali Amrane, président du Collectif des associations de Harkis des Alpes Maritimes ; Mohamed Haddouche président du FMH ; Nora Forté, Déléguée régionale paca ; Belkacem Guerroui Musée Ongles...
Avec la participation de Madame Geneviève LEVY, députée et Mohand Hamoumou, Président d’AJIR France et une vingtaine de président-e-s d’associations ou délégué-e-s départementaux AJIR FRANCE des départements de Lozère, Drôme, Isère, Vaucluse, Hautes Alpes, Alpes Maritimes, Bouches-du-Rhône, Gard et Auvergne....
Une soixantaine de personnes ont échangé de manière constructive sur la loi votée jeudi dernier en première lecture à l’Assemblée nationale. Ils ont noté des avancées (reconnaissance même partielle de responsabilité dans l’abandon, doublement de l’allocation mensuelle) et dénoncé les insuffisances choquantes de ce texte, déplorant le refus de la part du Gouvernement de la plupart des amendements proposés par AJIR et d’autres associations ou partis politiques de tous bords.
Suite à un travail en sous-groupes, ils ont réaffirmé les modifications prioritaires attendues :
Il est indispensable d’avoir une commission indépendante sur le modèle de la CIVS ou d’autres commissions.
Cette commission doit être composée de magistrats et experts sans exclure la composante harkie.
Refus catégorique d’exclusion du champ de la réparation des personnes non passés par des structures listées dans le texte. Le cas de tous les Harkis doit être étudié par la commission.
Tous les préjudices doivent être évalués, pas seulement la privation de liberté dans les camps.
La réparation doit être différenciée selon les situations mais motivée et décente pour tous.
La possibilité de sanctionner les injures envers les Harkis doit être réelle ; les associations doivent être autorisées à engager des poursuites.
Les veuves, orphelins et femmes divorcées ne doivent pas être oubliés.
Il a été décidé :
- D’envoyer à tous les Sénateurs des amendements pour rendre ce texte acceptable et conforme à une logique de réparation digne de ce nom.
- D’inviter les adhérents à demander à rencontrer leurs Sénateurs
Par ailleurs, il sera proposé au Conseil national d’arrêter d’autres formes d’actions telles que par exemple :
- Ecrire au Président de la République
- Organiser une réunion plus large de Présidents d’associations avant le vote du Sénat pour un communiqué commun et une conférence de presse.
Jean-Pierre Behar pour "Ajir pour les Harkis"
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