31 Mai 2023
Déléguée Grand Est d’Ajir pour les Harkis, la Messine Fatima Laouar se bat aujourd’hui pour la mémoire d’une communauté trop longtemps niée. Ou presque. Un combat « de plus » pour une femme qui a toujours lutté pour garder la tête haute.
Fatima Laouar est déléguée Grand Est d’Ajir pour les Harkis. Photo RL / * Hervé BOGGIO
- Extrait -
Fille, petite-fille, nièce de Harkis, Fatima Laouar n’a pourtant pas connu les camps dans lesquels la communauté fut « accueillie ». Ses parents les avaient quittés avant sa naissance. De Bias, Rivesaltes, Saint-Maurice-l’Ardoise, elle n’a rien vu et n’a su que les bribes de récits entendus ici et là. Au sein de sa famille et ailleurs. Elle a par contre dû porter le poids de cette histoire douloureuse avec les siens.
« En Algérie, ma famille était propriétaire des terres qu’elle exploitait. Nous étions assez aisés et, franchement, pas en première ligne face au poids de la colonisation.» Mais pour autant, les Laouar n’étaient pas spécialement pro français.
* Remerciements à Hervé BOGGIO, Journaliste, chef de service reportage chez Le Républicain Lorrain de l'intérêt porté à notre cause et d'avoir pris le temps de m'écouter et de m'interroger.
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