17 Mars 2024
Bonjour,
Suite aux retours des délégués régionaux, la position est que comme chaque année, les associations adhérentes à AJIR ne déposeront pas de gerbe et leurs drapeaux ne seront pas présents à la cérémonie du 19 mars.
Si nous comprenons que les appelés du contingent souhaitent célébrer cette date, synonyme pour eux de la fin du danger, AJIR a toujours voulu, comme les présidents Giscard d’Estaing, Mitterrand et Sarkozy que cette date ne donne pas lieu à une commémoration officielle avec participation obligatoire des Préfets et pavoisement des édifices publics.
Car contrairement à la première phrase du discours de Madame Mirallès, le 19 mars ce n’était pas « la fin des hostilités ». C’était un cessez le feu qui ne cessa que d’un côté, puis des dizaines de milliers de harkis désarmés, et leurs familles, furent sauvagement assassinés, sans intervention de l’armée française. Ce furent des milliers de Pieds Noirs assassinés ou enlevés et disparus à jamais.
Non, le 19 mars ne peut pas être mis au même rang que le 11 novembre ou le 8 mai comme cela est dit dans le discours qui sera lu ce 19 mars 2024.
A l’exception de la Fnaca, toutes les grandes associations d’anciens combattants avaient refusé cette date pour rendre hommage aux victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie. D’où l’instauration de la journée du 5 décembre.
Vouloir dépasser la guerre des mémoires ne peut se faire au détriment de la vérité historique et en offensant les familles de tous ceux qui sont morts après le 19 mars.
Le bureau de Ajir France Pour les Harkis
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