'Retrouver à tout prix le corps de mon petit frère' : cet ultime combat du harki gardois Hacène Arfi

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"Au départ, la découverte d'un cimetière d'enfants m'avait redonné de l'espoir ". MIDI LIBRE - MIKAEL ANISSE

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En 2022, cet écorché vif, indéfectible militant de la cause harkie, en avait fait une promesse à sa mère alors sur son lit de mort. Mais la dépouille de ce bébé mort de froid dans le camp harki de Rivesaltes, où il avait été interné par la France avec sa famille lors de la décolonisation de l’Algérie, a, comme des dizaines d’autres corps d’enfants, tout simplement disparu.

Certaines rencontres peuvent marquer au fer une carrière professionnelle. Pour l'auteure de ces lignes, la rencontre avec Hacène Arfi de ce samedi 21 décembre 2024 en fait partie. C'est à Saint-Laurent-des-Arbres, dans le Gard, que le président de la coordination harka - association regroupant depuis 1996 des harkis et leurs proches sous le signe de la solidarité et de l'entraide - a fini par trouver refuge.

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