21 Mars 2025
Malik Houamria est président de l'association Action et communication de la communauté harkis de Provence. Ce fils de soldat harki est né au camp du Logis d'Anne, qu'il a quitté en 1984. / PHOTO Louai Barakat
- Extrait -
Soixante-trois ans après le cessez-le-feu en Algérie du 19 mars 1962, ces fils de soldats harkis rapatriés dans des baraquements de fortune et isolés de la société racontent leur enfance, entre insouciance et exclusion.
Nos parents ont vécu une double trahison." Souvent, la voix de Malik Houamria s'éraille. "C'est l'émotion, ça vient à chaque fois que j'en parle", souffle cet enfant de soldat harki. Son père et sa mère sont arrivés ici en 1963, à l'ouverture du camp du Logis d'Anne, improvisé sur un hameau de forestage de l'ONF situé à 7km au nord de Jouques.
Ils ont intégré comme quelque 80 autres familles de harkis menacés d'exactions et de mort en Algérie pour avoir servi sous les drapeaux tricolores, des baraquements sans isolation ni vide sanitaire.
- Cliquez sur l' article -
- Mise à jour de l'Agenda Harkis -
https://www.harkisdordogne.com/
- Continuez à vous tenir informé(e) en vous abonnant gratuitement .