12 Septembre 2014
Frédéric Bastiat (1801-1850)
Le Cercle Frédéric Bastiat organise un dîner débat qui aura lieu le samedi 11 octobre à 19h30 à l’hôtel Calicéo, à Saint-Paul-Lès-Dax, animé par Monsieur Jean Monneret sur le thème “L’Histoire des Harkis”.
L’année 1962 a marqué le destin de l’Algérie car le conflit né en novembre 1954 a sombré dans le chaos, la violence quotidienne et les attentats sans cesse plus nombreux.
Au début de l’été, le sort de ce territoire est scellé ; il sera indépendant. Le dirigeront ceux qui depuis huit ans y mènent une guerre révolutionnaire contre la présence et l’Armée françaises. Ces hommes-là, regroupés dans le FLN, n’ont pas hésité à recourir au terrorisme, c’est-à-dire à s’en prendre aux populations civiles. Femmes, enfants, vieillards ont été délibérément visés afin d’accroître le chaos et de briser les volontés. Le FLN emploie une tactique très perverse: les enlèvements. En mars 1962, en cette fin proclamée et mensongère du conflit, lorsque sont signés les étranges Accords d’Evian, ces mêmes hommes triomphent. L’Algérie est à eux…
Pourtant les combats continuent. Regroupés dans l’OAS, les partisans de l’Algérie française, refusent de déposer les armes ; les affrontements persistent. Le FLN emploie alors une tactique très perverse : les enlèvements. Terreur suprême, elle vise les civils européens partout où ils sont vulnérables ; limites des quartiers indigènes, zones rurales, grands axes routiers. L’Armée française n’est plus censée intervenir et, à quelques exceptions près, elle n’interviendra pas.
Il y a aussi ceux que l’on appelle les harkis, les anciens supplétifs de l’Armée française, membres des groupes d’autodéfense, élus musulmans et tous ceux, nombreux, qui sont partisans de la présence française. Ils seront durement réprimés par les nouveaux maîtres, emprisonnés, torturés et fréquemment massacrés. L’Armée française n’est plus censée intervenir et, à quelques exceptions près, elle n’interviendra pas. Naufrage de l’honneur français.
Ceci a été définitivement établi le 24 mai 1962. Lors d’un Conseil des Ministres le Général De Gaulle y a déclaré ceci : « La France ne doit plus avoir aucune responsabilité dans le maintien de l’ordre après l’autodétermination (2 juillet 1962). Elle aura le devoir d’assister les autorités algériennes. Mais ce sera de l’assistance technique. Si les gens s’entre massacrent, ce sera l’affaire des nouvelles autorités ». C’est-à-dire du FLN, lui-même promoteur des pires massacres.
Jean Monneret Né le 28-11-1939 à Maison Carrée – Alger Etudes au Lycée Bugeaud à l’Université d’Alger et à Paris–Sorbonne Diplômé de l’INALCO. Conférencier, écrivain A commencé à écrire sur l’Algérie en 1987. Thèse de Doctorat en Sorbonne en 1996 sous la direction du Professeur François – Georges Dreyfus. Thème : La Phase Finale de la Guerre d’Algérie Parution en Avril 2003 aux Editions L’Harmattan de Mourir à Alger, été 1962. Parution en Mars 2002 du Livre Blanc de l’Armée Française en Algérie aux Editions Contretemps. Ouvrage collectif. Chapitre sur les crimes du FLN. Parution en Février 2006 de “La tragédie dissimulée – Oran, 5 Juillet 1962″ aux éditions Michalon – Prix Norbert CEPI 2006. Camus et le terrorisme publié en 2013 aux Editions Yves Michalon.
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