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La plaque de la honte a disparu ! (2)

    Pont du 19 mars 1962 : le maire tiers-mondiste de Toulouse persiste et signe... mollement.

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     Européenne, occitane et... algérienne : c’est Toulouse !  

    Ce mercredi 19 mars, FR3 Midi-Pyrénées a publié sur son site un article sur le « vol » de la plaque symbole de l’imposture insultante et provocatrice de l’anti-France. L’article rappelle la justification par Pierre Cohen de sa décision de substituer « Pont du 19 mars 1962 » à « Pont Bayard » par son souci de « saluer le dévouement et le courage de tous les disparus et honorer toutes les victimes ; [pour] ne pas oublier le sang versé et les souffrances endurées de part et d’autre, regarder son histoire avec lucidité et préparer l’avenir en puisant, dans les leçons du passé, la volonté de favoriser la réconciliation [avec les Algériens] ». Les Français d’Algérie, Piénoirs et Harkis unis, n’avaient pas apprécié et l’avaient fait savoir. 

    Il ne comprenaient pas, et ne comprennent toujours pas, pourquoi il faudrait, pour « favoriser la réconciliation », en passer par une mise à l’honneur de la date fatidique de l’abandon d’un pays qu’ils avaient défriché, mis en valeur[1], aimé et défendu pendant 132 ans de présence. Et ils comprennent encore moins qu’on honore les égorgeurs du FLN devenus les fossoyeurs de l’Algérie. Les Français d’Algérie mais pas seulement eux, les Patriotes aussi, n’ont pas besoin d’une réconciliation qui passerait par un abaissement de la France. Je ne parle évidemment pas celle de Monsieur Pierre Cohen, lequel se présentait naguère comme un Juif tunisien et ne prononçait le mot que du bout des lèvres, une France ouverte à tous les vents où ses semblables vont jusqu’à donner des noms de rues à des poseuses de bombes du proxénète Yacef Saadi.

    Mais faut-il comprendre un homme qui fait si peu mystère de ses préférences qu’il n’hésite pas à laisser, je dis bien laisser, les faux Français mais vrais Algériens de Toulouse investir le balcon de la mairie de la ville dont il est l’édile, non pas seulement pour y hisser le drapeau algérien mais pour l’y déployer en lieu et place du drapeau français ? C’est ce que la photo ci-jointe illustre parfaitement : des drapeaux flottant habituellement sur le Capitole, seul le français a disparu, remplacé par le drapeau algérien. L’européen et l’occitan y sont bien visibles.

    Malin politique, M. Cohen sait qu’il ne faut pas peser à son juste poids un événement qui risque de mettre en valeur ses opposants et donner des arguments à ses adversaires, surtout à trois jours d’une élection. Aussi s’est-il empressé de minimiser l’acte de Karim, allant jusqu’à dire que « le préjudice s’élev[ait] à une quarantaine d’€uros seulement ».  Fumée ! Ceux qui ont vu la plaque de près savent que c’est là le prix de la peinture seule ! L’objet lui-même vaut plusieurs fois cette somme ; il faut y ajouter le coût en personnel pour son installation. Je ne parle même pas de la procédure politique et administrative qui a conduit à son inauguration en avril dernier.

    Le Maire de Toulouse annonce dans cet article qu’une plaque provisoire devait être apposée cet après-midi en attendant une nouvelle plaque définitive prévue pour dans trois semaines. Il est vrai que le FN organisait cet après-midi même une manifestation sur le Pont Bayard contre la commémoration du 19 mars 1962.  Je ne saurais trop engager les Patriotes toulousains à peser de tout leur poids pour que, si, par malheur Cohen était réélu, il renonce enfin à son projet. Quant à Moudenc, l’ancien maire UMP que les Piénoirs avaient laissé tomber en 2008 car, et ça n’étonnera personne, il n’avait pas tenu ses promesses, gageons qu’il sera, cette fois, plus prudent… s’il est élu ! Lequel est préférable ? Si mon avis intéresse quelque’un, le voici : aucun !

    Le rebondissement de la nuit dernière devrait nous faire comprendre que, si les élites se sont donné tous les moyens institutionnels pour confisquer la France à leur profit matériel et idéologique, les Français ont pour eux la légitimité morale et politique du Peuple souverain. c’est le sens du mot démocratie, de demôs, peuple et krátos, pouvoir. Ce qu’un individu seul a fait parce qu’il croyait de son devoir de le faire, plusieurs, à condition de ne pas porter atteinte aux citoyens, le peuvent plus encore[2]. Cela s’appelle la politique. De même que le père de famille doit s’insurger quand sa famille – sa « maison » – est menacée, le Peuple français a le devoir de se rebeller quand la France, la maison commune, est en danger. L’affaire de l’adoption du 19 mars 1962 comme journée officielle et toutes les initiatives honteuses qui en résultent font partie des agressions qui se multiplient contre la Nation française et justifient que les Patriotes s’y opposent autrement que par des mots.


[1] Ecrivant cela, je sais ce que je fais. Le Bachaga Boualam avait consacré aux formidables réalisations en Algérie vingt-sept pages étourdissantes de son ouvrage « Mon pays, la France », dont je publierai très prochainement une édition enrichie et agrémentée d’une longue préface. [2] Souvenons-nous de José Bové démantelant le McDonald’s de Millau. 
Article Source    Kader Hamiche

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  l'Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins , et le site http://www.harkisdordogne.com/ Périgueux

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