3 Octobre 2020
Dix gerbes ont été déposées au pied de la stèle érigée à Bias à la mémoire des Harkis. © Crédit photo : Photo A. D.
Vendredi 25 septembre au matin, lors de la Journée nationale d’hommage aux Harkis, une cérémonie, présidée par Véronique Schaaf, sous-préfète de Villeneuve-sur-Lot, s’est déroulée à Bias en présence des autorités civiles et militaires.
Depuis sa création en 2003, cette manifestation est, pour les associations de Harkis, l’occasion de marteler toujours le même « message » à l’adresse des pouvoirs publics. Que ce soit André Azni comme Mohamed Badi, tous deux ont une nouvelle fois interpellé le président de la République, Emmanuel Macron, pour que les droits des Harkis soient enfin reconnus par l’État français. Un message qui s’adressait plus particulièrement au député LREM, Olivier Damaisin, présent ce matin à Bias.
Dans cette commune du Haut Agenais, furent enfermés plus d’un millier de Harkis et leurs familles à la suite des accords d’Évian en 1962, marquant la fin des combats en Algérie. Dans son intervention, Véronique Schaaf, rappellera au nom de l’État quel fut le sacrifice de ces supplétifs, reconnaissant que la France avait abandonné une grande partie d’entre eux aux mains du FLN (Front de Libération Nationale), après qu’a été proclamée l’indépendance de l’Algérie.
28/09/2020
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