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Commémoration abandon des harkis, du 12 mai 2018 à La Cavalerie (12)

Une cérémonie qui rappelle de tragiques événements.

Les harkis se sont souvenus du douloureux 12 mai 1962.

Samedi 12 mai, La Cavalerie a accueilli l'association des harkis de l'Aveyron pour commémorer avec douleur cette “journée de l'abandon” des harkis du 12 mai 1962. Cette date correspond au télégramme envoyé par le ministre de la Guerre, Pierre Mesmer, donnant des instructions confidentielles de ne pas permettre aux harkis de rejoindre la métropole.

Le président de l'association, Rabah Ighilameur, a rappelé aux élus et aux personnes présentes devant la stèle du mémorial “que bon nombre d'entre nous ont pu regagner le territoire national, en catimini, grâce à des officiers qui sont passés outre aux instructions qu'ils avaient reçues”.

Nicole Schira, déléguée générale départementale du Souvenir français s'est associée à ce devoir de mémoire, rappelant que l'association qu'elle représente est neutre et apolitique n'étant liée à aucun conflit en particulier mais étant gardienne des mémoires qui honorent tous ceux qui ont servi ou sont tombés pour la France.

L'abandon des harkis à la fin de la guerre d'Algérie et l'accueil indigne dont ils ont été les victimes sur le sol français justifiait sa présence.

François Rodriguez a rappelé que “le camp des 1 000 tentes (camp du Larzac) a hébergé dès 1962, 8 000 harkis et leurs familles. Je suis moi-même fils de réfugié espagnol et sais quelle tragédie vous avez subi. Chaque 25 septembre, La Cavalerie sera le site départemental de l'hommage national rendu aux Harkis, à cet endroit même. J'en tire une grande fierté. La rue, juste derrière moi, qui longe le camp, portera bientôt le nom de “rue des Harkis” juste le temps de régler les détails avec votre président et l'administration, puis de décider de la date de l'inauguration.

Jean-François Galliard, président du conseil départemental de l'Aveyron s'est associé à ce moment du souvenir et du partage. Né lui-même en Algérie, sa famille et lui ont connu l'abandon, le départ des Pieds Noirs du sol algérien et l'accueil aveyronnais dont il est aujourd'hui le représentant.

Après le fleurissement de la stèle par la dépose des gerbes, le petit comité présent s'est lentement dispersé.

18/05/2018

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