27 Septembre 2019
Mercredi 25 septembre 2019, on commémore la Journée Nationale d'Hommage aux Harkis et aux autres formations supplétives de l'Armée Française. L'occasion de revenir sur un tabou français, une certaine honte des institutions et un rejet d'une population qui s'est vue chassée de son propre pays, dans un contexte de guerre et de décolonisation.
Ahmed Mehraz incarne cette sombre relation entre les deux pays.
Ici la France, là-bas, l’Algérie, la terre qui l’a vu naître et qui désormais le rejette. Cette même terre qu’il a cultivée avec son père Mohamed, garde-champêtre.
Mais depuis 1954, la présence française en Algérie devient largement contestée. Ce désir d’indépendance et les actions qui suivent sont menés par le Front de Libération Nationale (FLN). La guerre est déclarée, il faut choisir son camp.
Les accords d’Evian, avec le cessez-le-feu, mettent fin à la guerre en mars 62 et l’indépendance est déclarée le 3 juillet 1962. Mais le chaos qu’entraine la renaissance de ce pays souverain précipite les choses. Il faut agir vite.
Ahmed a choisi la France et il en est fier aujourd'hui, fier d’être porte-drapeau, fier d’être un Harki. Mais la France ne l'a pas soutenu de la même manière. Un terre d'accueil qui, jusqu'en 2016, a refusé de prendre la responsabilité de leur abandon et des massacres qui ont suivi l'indépendance. Mais les médailles et les honneurs ne suffisent pas. Ces familles ont été laissées pour compte et encore aujourd'hui, les anciens combattants n'obtiennent pas cette reconnaissance d'état tant espérée.
25/09/2019
"Je vous autorise à publier la vidéo et ce avec plaisir.
Bien cordialement, Dimitri Korczak" de Bruxelles Bondy Blog le 26 septembre 2019
- Cliquez sur la vidéo de 8'22" -
https://www.harkisdordogne.com/
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