5 Septembre 2015
Quand je vois les réfugiés, immédiatement je repense aux camps de harkis , ces camps perdus dans les montagnes, en dehors de toute civilisations et tout autour des barbelés.
Je repense à cet accueil
L'exil n'est rien, le rejet, le racisme, l'indifférence c'est ce qui vous marque à jamais.
Quelquefois, les humains sont des lâches, des égoïstes, leurs regards pour l'enfant que j'étais étaient assassins.
Le sentiment que vous n'êtes pas chez vous, pas les bienvenus.
Enfant, vous découvrez une face de l'humanité que vous ignoriez.
Il y aura toujours des exilés, nous sommes tous des exilés, le malheur de l’humanité, c'est l'égoïsme de certains humains qui font de l'exil un enfer.
Le problème ce n'est pas les réfugiés, le problème c'est nous, nous avec nos égoïsmes, nos indifférences et cette insupportable arrogance.
Inutile de demander aux humains de la compassion, de la charité juste le respect de la dignité humaine.
Les réfugiés ne me dérange pas, je suis un citoyen, un humain comme eux, rien de moins, rien de plus.
Article Source : 04 Septembre 2015 | Par Ben.
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