Un harki châlonnais reçoit la médaille militaire avec cinquante ans de retard

Le caporal harki M’hamed Boudjema a été récompensé auprès de sa famille.

M’hamed Boudjema, soldat pour l’Armée française entre 1954 et 1962,

a dû attendre 2016 pour être enfin reconnu en tant que soldat français.

De l’eau aura coulé sous les ponts depuis la fin du service de M’hamed Boudjema. Soldat pour l’Armée française entre 1954 et 1962, le caporal harki a été récompensé par le général de division Francisco Soriano, plus de cinquante ans après ses faits d’armes, par la médaille militaire. « C’est une récompense qui arrive un peu tard » regrette Fatima Djemaï, elle-même fille de harki.

Arrivé en 1962 à La Bidée, surnommé alors la petite Algérie, ce père de quatre enfants, grand-père de neuf petits-enfants et arrière-grand-père à deux reprises, n’a jamais quitté ce quartier et cette ville qu’il connaît sur le bout des doigts.

Blessé pendant son service, M’hamed Boudjema a finalement dû attendre d’atteindre l’âge de 76 ans pour être récompensé.

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