25 Septembre 2017
La délégation reçue ce lundi matin DR
Le président du Comité national de liaison des harkis (CNLH), qui a cessé samedi sa grève de la faim en Lot-et-Garonne, a été reçu pendant près d’une heure et demie par le chef de l’État
"Rassuré", c’est en ces termes que Boaza Gasmi, le président du Comité national de liaison des harkis (CNLH), est ressorti ce lundi matin de sa rencontre avec Emmanuel Macron pour défendre la cause des harkis, en cette Journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives.
Vendredi 15 septembre, Boaza Gasmi et son ami André Hazni avaient entamé une grève de la faim à l’ancien camp de Bias, près de Villeneuve-sur-Lot, pour exiger du chef de l’État qu’il tienne "ses promesses" faites durant sa campagne présidentielle. "Nous avons obtenu notre rendez-vous jeudi, date à laquelle André a arrêté sa grève de la faim. Moi, je l’ai poursuivie jusqu’à samedi et j’ai perdu 5 kilos".
Le Lot-et-Garonnais se satisfait notamment du fait que Macron ne soit pas "hostile au principe d’une loi de réparation". Ce dernier s’est aussi engagé ce lundi à constituer "un groupe de travail homogène et représentatif de toute la France", selon Boaza Gasmi, qui pourrait donc en faire partie.
Plus globalement, le président du CNLH, visiblement séduit par sa rencontre, s’est félicité de voir que le chef de l’État, "même s’il est jeune, était prêt à passer à l’étape supérieure pour la cause harkie : celle de la justice, de la mémoire et de la vérité".
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