7 Février 2019
L’école du camp de Bias en Lot-et-Garonne, en février 1963. ©Lucien Delporte
Entre 1963 et 1975, le camp de Bias, en Lot-et-Garonne, a accueilli jusqu’à 1.300 harkis. Ces hommes engagés avec la France, lors de la guerre d’Algérie (1954–1962), devaient être ensuite rapatriés avec leur famille sur le sol français. Finalement, après les accords d’Évian mettant un terme au conflit, une minorité rejoindra la France et souvent dans des conditions récemment qualifiées d’indignes par le Conseil d’Etat. ©Lucien Delporte
L'école du camp de Bias en Lot-et-Garonne, en février 1963. ©Lucien Delporte
Des enfants au camp de Bias en Lot-et-Garonne, en Février 1963. ©Lucien Delporte
Une famille harki au camp de Bias en Lot-et-Garonne, en février 1963. Deux pièces par maison, des toilettes à la turque à l’extérieur et un accès aux douches seulement deux fois par semaine. ©Lucien Delporte
Le Cara (le Centre d’Accueil des Rapatriés d’Algérie), en Lot-et-Garonne, devait être un point d’hébergement temporaire. Le provisoire va durer plus de 10 ans. Ici, en février 1963. ©Lucien Delporte
Les hommes discutant au camp de Bias en Lot-et-Garonne, en février 1963. ©Lucien Delporte
En 1975, c’est tout le camp de Bias, enfants compris, qui se révolte. Archives SUD-OUEST
En avril 1975 , le régime disciplinaire, combiné aux conditions de logement souvent précaires et insalubres, conduit le camp à l’insurrection. Archives SUD-OUEST
Au lendemain de l’été 1975, le camp passe sous administration municipale, c’est la fin du Cara. Archives SUD-OUEST
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