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Insaisissable guerre d’Algérie sur LCP

- Le jour où le sud a gagné sa liberté -   

Le documentaire « Le jour où le sud a gagné sa liberté », réalisé par Laurent Portes, s’attache à mettre en lumière les tensions qui ont fait éclater la guerre d’Algérie en 1954 ainsi que les obstacles à sa rapide résolution, enfin actée par les accords d’Évian de mars 1962.

Le jour où le sud a gagné sa liberté, diffusion du mercredi 24 avril sur LCP à 20 h 30

« Il s’agit dans le moindre délai de réaliser la paix et d’aider l’Algérie à prendre en main son destin ». Ces mots du Général de Gaulle, prononcés le 5 février 1962, ne suggèrent en rien la catastrophe que fut la guerre d’Algérie, commencée le 1er novembre 1954.

Huit années durant, cette guerre intestine va opposer la République française et le gouvernement provisoire de la République d’Algérie. L’Algérie, depuis 1848, est une colonie française composée de trois départements – Alger, Oran et Constantine – mais colons et indigènes ne possèdent pas les mêmes droits.

Une guerre à l’intérieur de la population « L’Algérie c’est la France et la seule négociation c’est la guerre », tonne à la radio le ministre de l’intérieur, un certain François Mitterrand. Torture, exécutions sommaires, emprisonnements sans procès, chaque camp s’engage dans le conflit qui tuera entre 300 000 et 400 000 Algériens et près de 30 000 soldats Français.

Saisissantes images d’archives à l’appui, le documentaire porte un regard aigu sur les tensions, à la fois entre le gouvernement français et les indépendantistes des Forces Nationales Libres (groupe armé constitué le 1er novembre 1954), mais aussi parmi la population algérienne, entre les pieds noirs et les membres du FLN, ayant fait le choix de la violence pour faire valoir leur cause.

Après la guerre, l’exode le 18 mars 1962, est signé à l’hôtel du Parc de Évian-les-Bains le traité de paix mettant officiellement fin à la guerre. Pour autant, comme le film le montre avec clarté, le chaos continue de régner en maître, poussant entre 600 000 et 700 000 pieds-noirs à rejoindre la métropole.

Exilés, internés, oubliés : paroles de harkis Les soldats du FLN se livrent à des tueries visant les harkis, ces militaires Algériens venus servir aux côtés des troupes françaises durant la guerre. Quatre mois après la signature du traité de paix, 50 000 d’entre eux sont tués.

Aujourd’hui encore, celle qui n’était pas appelée « guerre d’Algérie » dans la presse des années 1950 mais « événements d’Algérie » conserve maintes parts d’ombre que Laurent Portes, sans manichéisme ni tentation simplificatrice, cherche à mieux cerner, mieux comprendre et faire comprendre.

24/04/2019

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G
Bonjour à tous,<br /> <br /> Que d’inexactitudes et de contre vérités dans cet article. C'est tellement décevant et écœurant que je ne prendrai pas la peine de les relever, à quoi bon. Cela ne m'étonne pas de ce journal.<br /> C'est lui qui au moment de l'indépendance a dit au sujet des Pieds Noirs qui allaient intégrer les écoles de métropole : "...Ils vont inoculer le venin du fachisme à nos enfants..."
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