13 Avril 2019
- Avec plusieurs associations, rencontre
du 11 Mars 2019 avec des fils de Harkis -
Lors d'une visite impromptue dans la forêt domaniale à l'ancien hameau de forestage, sur la départementale D 11, rue des jardins à Saint-Hilaire (03), lieu dit "Les Cités".
Saint-Hilaire fut en effet le seul village de l'Allier à accueillir les 25 familles de harkis, à partir du 6 novembre 1963.
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- Article de Presse -
2017
-Une stèle érigée au cœur de l’ancienne cité minière de Saint-Hilaire-
Sous la pluie, le préfet Pascal Sanjuan dépose une gerbe tricolore devant la stèle qu’il vient d’inaugurer. © Droits réservés
Le préfet Pascal Sanjuan, au côté d’Olivier Guiot, maire de Saint-Hilaire, et de Christian Place, maire adjoint de Moulins, a fleuri pour la première fois la stèle érigée au cœur de l’ancienne cité minière.
Le représentant de l'État avait auparavant dévoilé le texte de ce monument : « La République française, en hommage au parcours et à l'œuvre accomplis dans les hameaux de forestage par les harkis, anciens membres des forces supplétives, et aux familles qui y ont vécu. »
La cérémonie a regroupé 31 porte-drapeaux des alentours, mais aussi les autorités civiles et militaires départementales et locales, conduites par le directeur départemental de l'Office National des Anciens Combattants etVictimes de Guerre, Emmanuel Dufour. Une nombreuse assistance s'est pressée sous l'abri de toile érigé sur place. Elle a pu, la cérémonie officielle achevée, s'intéresser à l'exposition très instructive consacrée à l'historique de ces hommes (*) qui ont combattu au côté des forces françaises pendant la guerre d'Algérie.
Pascal Sanjuan, dans son propos, a rappelé la position officielle de la secrétaire d'État aux Anciens combattants, Geneviève Darrieussecq. « Le dénominateur commun des harkis, c'est la bravoure, l'abnégation et le sacrifice pour la France. Leurs souffrances doivent être connues de tous » a insisté le préfet, qui souligna le déchirement, l'exil et l'abandon qui les traversèrent à l'heure du cessez-le-feu de mars 1962.
25 familles accueillies
Devant les descendants de cette génération déracinée, décimée par les règlements de compte, le représentant de l'État a fait amende honorable : «La France n'accorda pas sa protection aux harkis […] Elle n'a pas su, non plus, accueillir comme ses enfants ceux qui avaient choisi de rallier le territoire national, les reléguant en grand nombre dans des camps de transit, des hameaux de forestage, puis des cités de transit aux conditions déplorables. Oui, la France a tourné le dos à ceux qui avaient combattu pour elle, ceux qui lui avaient fait confiance, ceux qui l'avaient choisie et ceux qui l'avaient défendue ».
La journée nationale d'hommage aux harkis et autres membres des forces supplétives répare cette injustice, comme l'a mentionné le maire de Saint-Hilaire dans son allocution. Saint-Hilaire fut en effet le seul village de l'Allier à accueillir les 25 familles de harkis, à partir du 6 novembre 1963. Le maire a ensuite évoqué le long cheminement qui a ponctué la vie aux Cités de Saint-Hilaire, dont le chef, Ali Arab est le seul survivant aujourd'hui. Hospitalisé, il était représenté par sa fille Dahbia à cette cérémonieémouvante.
(*) Groupes mobiles de police rurale, moghaznis, harkis, assès, groupes d'autodéfense, formations communément rassemblées sous le vocable «harkis ».
27/09/2017
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