21 Août 2019
- Mise à jour le 21 Août 2019, à 20 H 15 ' -
La planète B du collectif IEET longe actuellement la côte landaise. Photo IEET
Le sommet international organisé à Biarritz attire les défenseurs de causes diverses. Plusieurs passent actuellement par les Landes.
Le sommet international rassemblant les chefs d’État des sept plus grandes puissances du monde doit s’ouvrir samedi, à Biarritz. Dans son sillage, des militants de tous bords et les défenseurs de causes diverses affluent également. Beaucoup traversent actuellement les Landes.
Partis de Bias (Lot-et-Garonne) le 14 août dernier, André Azni et son camarade, Djilalli Makour, président de l’association Les Harkis et leurs amis, rallie le G7 à pied dans l’espoir de remettre un courrier au président Emmanuel Macron.
- Alerter sur le sort des harkis -
Ils veulent sensibiliser sur le sort de ces « parias » de la guerre d’Algérie, qui avaient choisi le camp français. Au terme de la cinquième étape de leur périple et après avoir parcouru 150 kilomètres sous un soleil de plomb, suivis par un fourgon, les marcheurs sont arrivés à Tartas dimanche.
Paul Emery et André Azni . Crédit photo : JEANNE NOURRY
« Vu que l’on nous a interdit d’emprunter la deux fois deux voies, en venant de Mont-de-Marsan, nous avons été obligés de faire un crochet par Saint-Sever, ce qui a allongé notre parcours », regrettait André Azni.« Nous allons profiter de la présence de milliers de journalistes pour les sensibiliser à notre cause. Nous ne sommes pas violents mais déterminés. »
Ils prévoient d’arriver à Bayonne mercredi, où ils espèrent que la communauté harki se mobilisera devant la mairie, à 14 heures.
- Une planète B tirée par des vélos -
Autre périple, autre cause. Le collectif Il est encore temps (IEET) Bordeaux-Gironde s’est élancé d’Arcachon dimanche au guidon de deux vélos électriques tractant une planète B.
Une manière d’imposer la cause environnementale, « puisque la planète n’a pas été invitée » au G7.
« Notre démarche est optimiste, non violente et constructive »
Plusieurs étapes sont prévues et chacune d’entre elles sera l’occasion de sensibiliser les citoyens à l’urgence climatique à travers des animations. « Notre démarche est optimiste, non violente et constructive », explique Anne, membre du collectif IEET.
Après Biscarrosse, Parentis et Mimizan, le convoi est ce mardi à Bias, puis à Contis (17 heures) et Saint-Julien-en-Born (19 heures). Il s’arrêtera mercredi à Vieux-Boucau (17 heures), avant une dernière étape à Bayonne jeudi et l’arrivée à Biarritz, prévue vendredi.
20/08/2019
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- André Azni à Bayonne (64) -
Contact
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Les 22 et 23 Août REPOS
Le 24 Août BAYONNE - BIARRITZ (64) - 10 km
- Cliquez sur la carte, pour voir son Parcours -
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André Azni et ses deux accompagnateurs de l'association «Les Harkis et leurs amis» poursuivent leur marche vers Biarritz où leur arrivée pour le G7 est prévue demain. «C'est très dur physiquement, les pieds souffrent, confie André. Mais les rencontres de gens qui soutiennent notre action. nous donnent du baume au cœur. À Tartas, une asso de pieds-noirs nous a invités au restaurant. À Mont-de-Marsan, nous avons été reçus par le directeur de cabinet du préfet des Landes qui transmettra nos doléances au ministre de l'Intérieur.»
20/08/2019
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Des harkis parcourent 200 km à pied jusqu’au G7 pour remettre une lettre à Emmanuel Macron
Partis de Bias (Lot-et-Garonne) le mercredi 14 août 2019, trois militants de l’association Les Harkis et leurs amis ont rallié le G7 à pied, dans l’espoir de remettre une lettre à Emmanuel Macron.
Un barnum, deux drapeaux français et des slogans chocs, voilà l’installation que trois membres de l’association Les Harkis et leurs amis ont planté devant la mairie de Bayonne, place de la Liberté, le mercredi 21 août 2019. Partis depuis le camp de Bias (Lot-et-Garonne) il y a neuf jours, ils ont traversé le Lot-et-Garonne et les Landes afin de remettre une lettre à Emmanuel Macron, présent ce week-end pour le G7 à Biarritz.
Faire valoir les droits des harkis
Une action qui a pour objectif de faire valoir les droits des harkis, "parias" de la guerre d’Algérie, qui avaient choisi le camp français. "On veut savoir quelle est notre place dans ce pays et que l’État français reconnaisse qu’il nous a abandonnés, alerte André Azni. Emmanuel Macron, pour qui nous avons voté en masse, n’est jamais venu nous voir au camp de Bias comme promis."
100 manifestants attendus
Passés par Mont-de-Marsan et Dax, André Azni et deux de ses camarades, Paul Emery et Jean-Claude Haouili, ont parcouru 200km à pied, suivis par un fourgon. "On n’en pouvait plus, on a dû venir à Bayonne en voiture depuis Saint-Vincent-de-Tyrosse", raconte André Azni.
Les trois membres du Comité national de liaison des harkis (CNLH) attendent une centaine de renforts, le matin du samedi 24 août, pour aller "le plus loin possible" à Biarritz remettre la lettre à destination d’Emmanuel Macron.
21/08/2019
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