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Le conseil municipal honore Ahmed Litim, tirailleur algérien venu libérer Marseille

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Ce vendredi 21 mai, le conseil municipal a voté une délibération donnant le nom du Caporal Ahmed Litim à l'actuelle école Bugeaud, située dans le 3e arrondissement.

Engagé volontaire en 1943, ce tirailleur algérien est mort, à 24 ans, le 25 août 1944, au pied de Notre-Dame-de-la-Garde, sous le feu des occupants nazis, lors des combats pour la libération de Marseille.
Le Maire de Marseille, a tenu à présenter lui-même
 le rapport n°13 
devant le conseil municipal, saluant "l'un de nos libérateurs, mort en héros" et soulignant "le destin tragique d'un homme ayant quitté son village pour combattre le nazisme, [...] et caporal au sein de la première compagnie du premier bataillon des tirailleurs algériens".
Rappelant les circonstances de son décès alors "qu'Ahmed Litim n'a eu de cesse de se porter à l'avant des combats", le Maire a évoqué "son sang mêlé à celui de ses compagnons de combat [...] Résistants et soldats [...] avec parmi eux, des Algériens, des goumiers marocains, qui quittèrent leurs villages, leurs familles et parcoururent des chemins inconnus pour libérer des inconnus".

En soulignant que "Marseille ne serait pas Marseille sans le sacrifice de ces enfants", le Maire s'est dit "heureux et très fier [...] de mettre ce rapport aux voix du conseil municipal" pour honorer la mémoire du Caporal Litim et, à travers lui, celle de tant de combattants de l'Armée d'Afrique "que l'on ne voit pas suffisamment dans les manuels [...] "et bien souvent invisibilisés".

L'intervention du Maire de Marseille en hommage au Caporal Ahmed Litim devant le Conseil municipal

Ahmed Litim fut cité à l’ordre de l’armée avec la mention suivante : "Jeune caporal, toujours le premier aux postes dangereux, a fait preuve d’un cran remarquable dans les combats de rue à Marseille. A été gravement blessé le 25 août 1944 à Notre-Dame-de-la-Garde, alors qu’il servait lui-même son fusil-mitrailleur, son tireur ayant été mis hors de combat".

Cette citation s'accompagne de l’attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme.

Désormais, une école de Marseille portera son nom, pour que son sacrifice et celui de ses compagnons de combat ne soient pas oubliés.

21/05/2021

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La question qui fâche en Dordogne : faut-il déboulonner Bugeaud, "symbole de la barbarie coloniale" ?

Mi-août, une page s’est créée sur Facebook au nom évocateur : « #DéboulonnonsBugeaud »

Cliquez sur l'Article (photo) de Sud Ouest du 30/08/2017

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R
Litim...L’orphelin, c'est la traduction de son nom, oui orphelin mort à 24 ans sans descendance ni reconnaissance pour libérer en terre inconnue des inconnus de la barbarie d'autres inconnus. Vous vous octroyez le beau rôle Mr le Maire pourtant vous et vos semblables connus et reconnus du monde politique Français traînez des pieds et des mains ainsi que de l'esprit pour reconnaître l'immense sacrifice des Harkis et qui eux ont légué leur amère déception à leurs enfants
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