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Communiqué de Jean-Marie Bockel, président de la CNIH

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En début d’année 2024 (février), Jean-Marie Bockel a été nommé envoyé personnel du président de la République en Afrique de l’Ouest.

En conséquence, il est amené à quitter sa fonction de président de la CNIH.

@ Louis ROTY / CNIH

« Nous sommes fiers du travail accompli au service de la grande et noble cause des Harkis et de leurs familles. »

Jean-Marie Bockel, président de la CNIH @ Damien CARLES / Matignon / CNIH

Communiqué de Jean-Marie Bockel, président de la CNIH

 

Au moment où je vais quitter, le 24 mai prochain, la présidence de la CNIH, à la suite de ma nomination, en début d’année, comme envoyé personnel du président de la République en Afrique de l’Ouest, je souhaite remercier l’ensemble de mes collègues et la petite équipe du secrétariat général, animée par le préfet Marc Del Grande.

 

Nous sommes fiers du travail accompli au service de la grande et noble cause des Harkis et de leurs familles. Ce travail s’est traduit, tout d’abord, par une montée en puissance rapide du dispositif de réparation, mis en œuvre par l’Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG), sous l’autorité de Madame Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire. Ce travail s’est ensuite concrétisé par la remise du premier rapport d’activité à Élisabeth Borne, le 15 mai 2023, et celui produit pour le cycle 2023-2024, dans les tous prochains jours, à Gabriel Attal.

Ces deux rapports ont proposé et proposent une amélioration du dispositif de reconnaissance, par l’ajout de nombreux sites ouvrant droit à réparation, et par l’évocation des conséquences de l’arrêt de la CEDH du 4 avril 2024.

 

Je souhaite aussi me tourner, ensuite et avant tout, vers les Harkis et leurs familles, qui ont été le cœur de mon action et de mes pensées. Qu’ils sachent que nos rencontres sur le terrain ont été des tranches de vie que je n’oublierai pas et qui montrent que la loi du 23 février 2022 est une étape déterminante dans la reconnaissance et la réparation des préjudices qu’ils ont subis.

 

Je remercie encore une fois le président de la République de la confiance dont il m’honore, et souhaite pleine réussite à mon amie Françoise Dumas, qui prend désormais les rênes d’une structure dont je suis bien placé pour mesurer l’importance du travail qui reste encore à accomplir.

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J
TRiBUNE LIBRE : <br /> <br /> UNE OPINION TOUT À FAIT PERSONNELLE :<br /> <br /> Je pense que le départ de J.M Bockel de la CNIH, (Commission indépendante des Harkis), va inexorablement susciter bien des commentaires, et à juste raison, les querelles quotidiennes...<br /> <br /> Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? <br /> <br /> Le débat est ouvert par le simple fait des difficultés d'alignement et d'appication de l'Arrêt du 4 Avril 2024 de la CEDH, consécutif à la requête de Tamazout, qui est tout à fait respectable et louable, bien entendu...<br /> <br /> Rappelons au passage, qu'elle ne concerne au demeurant, qu'une famille et un ou deux camps, celui de Bias et sans doute Saint Maurice l'Ardoise...<br /> <br /> En attendant que cet Arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme fasse jurisprudence...<br /> <br /> Il va de soi que la mise en conformité de ce jugement avec le réajustement interne des indemnités de réparation "de tous les préjudices", prêteront à confusion. <br /> <br /> Des sources de problèmes qui risquent <br /> inévitablement d'envenimer le débat sur une réparation sélective, dont les Harkis ne veulent plus entendre parler ; notre Communauté, sans aucune distinction, est en droit de se demander, sur quelles bases les conditions de vies des autres camps, seraient si différentes de ceux reconnus par l'Onac, la Cnih et la Cedh ?<br /> <br /> Jurisprudence ou pas, les Harkis dans leur grande majorité, se posent légitimement des questions... <br /> <br /> De ce point de vue, je m'étonne de cette différence de traitement de dossiers, et du silence de ceux qui faisaient la différence entre les structures urbaines et les camps... leur cheval de bataille !<br /> <br /> En conclusion, "l'arbre ne peut cacher la forêt", et le sort de tous les Harkis de France, est tout à fait comparable à Bias et Saint Maurice l'Ardoise, sans aucun esprit selectif, ni complaisant !<br /> <br /> Il y a quelques mois , certains s'inquiétaient et à juste raison de la différence de traitement entre "les Harkis des camps et les Harkis des villes" ...<br /> <br /> Qu'en est il aujourd'hui ?<br /> <br /> Y aurait-il deux catégories de camps de Harkis, et deux sortes de conditions de vies inhumaines, aussi ignobles soient-elles ?<br /> <br /> Les Harkis des camps et des villes se le demandent...<br /> <br /> En réalité, force est de constater que certains de nos dirigeants alimentent la division de notre groupe social, au détriment de l'intérêt général de tous les Harkis...<br /> <br /> Pourquoi-pas la tenue d'une plate-forme de travail avec un maximum d'associations sérieuses (une sorte de Convention Nationale) pour tenter de parler d'une même voix, et remettre les pendules à l'heure !<br /> <br /> Nous serions peut-être plus crédibles pour les pouvoirs publics, qui jusque-là profitent de notre division, qui chacun l'aura compris, est bien la source de nos problèmes...<br /> <br /> Jean Pierre Behar
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S
Mr Behar bonjour tout à fait d’accord avec votre analyse cette loi franchement parlez je ne sais comment ils ont pu nous faire cela