27 Septembre 2024
La maire d’Aix Sophie Joissains puis le sous-préfet Bruno Cassette ont rendu hommage à ceux "qui furent accueillis comme des intrus et très vite mis au ban de la société, jetés dans des camps parsemés d’abris de fortune". A.MT.
- Extrait -
La Journée nationale d’hommage aux harkis a rassemblé ce mercredi les autorités au Logis d’Anne. Où les témoins du camp n’ont pu masquer leur émotion.
Jouques, 1963. Des centaines de familles de harkis, menacées d’exaction, voire de mort dans leur pays d’origine pour avoir soutenu l’armée française pendant la guerre d’Algérie, découvrent le Logis d’Anne. Un " hameau de forestage " construit par l’État au bord de la RD 96 où les nouveaux résidents investissent des bâtiments préfabriqués, "des baraquements insalubres" témoins "de conditions de vie indignes", martèle Sophie Joissains devant le Mémorial national des harkis, qui marque l’entrée de l’ancien camp.
Ce mercredi, à l’occasion de la Journée nationale d’hommage aux harkis et aux autres membres des formations supplétives, la maire (UDI) d’Aix-en-Provence a salué la mémoire de ceux " qui furent accueillis comme des intrus et très vite mis au ban de la société, jetés dans des camps parsemés d’abris de fortune. Considérés du jour au lendemain comme des traîtres à leur patrie devenue indépendante, la grande majorité de ceux qui avaient choisi de défendre la France et ses valeurs dut rester en Algérie pour y affronter ses bourreaux. Hommes, femmes, enfants, ils furent des dizaines de milliers massacrés sans pitié. Au milieu de ce chaos, notre pays ne se montra pas à la hauteur ", a pointé l’édile, honorant également le souvenir de " ceux qui réussirent à s’enfuir ".
26/09/2024
- Abonnez-vous gratuitement -