22 Mars 2025
C’est dans la salle de la Chambre correctionnelle de Villeneuve-sur-Lot
qu’André Azni était convoqué, jeudi 20 mars, pour répondre des faits " d’outrages sur personne dépositaire de l’autorité publique en récidive " commis en 2022. En l’occurrence sur Olivier Damaisin et Farah Hamidani, ex-député Renaissance de la 3e circonscription du Lot-et-Garonne et sa suppléante.
L’audience a été renvoyée au 19 juin, à la demande mis en cause André Azni afin " de préparer ma défense car je n’ai reçu la convocation qu’il y a une dizaine de jours " confirme t’il.
Représentant d’une association de Harkis locale et proche du Rassemblement national (RN), il est poursuivi par la justice pour " outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique en récidive ". Son procès était programmé ce jeudi 20 mars devant le tribunal de proximité de Villeneuve-sur-Lot.
Les faits se sont produits le 26 janvier 2022 à l’encontre d’Olivier Damaisin et le 27 mai 2022 pour Farah Hamidani. L’ancien député Renaissance de la 3e circonscription Lot-et-Garonne, battu aux législatives cette année-là par
Annick Cousin (RN), explique : " Ce sont des faits qui se sont produits durant la campagne présidentielle de 2022.
À cette époque, il maltraitait tout le monde. Il s’attaquait aux affiches de ceux qui lui étaient opposés, qui exprimait une opinion contraire à la sienne. C’est vrai que j’ai porté plainte à l’époque. Mais je ne savais plus que l’audience devait se dérouler aujourd’hui. De toute façon, Villeneuve-sur-Lot et maintenant de l’histoire ancienne. En ce moment, je travaille à défendre les pruniculteurs. C’est beaucoup plus important ".
Farah Hamidani de " traître " et de " saleté "
Après en avoir parlé avec son avocat, André Azni, actuellement agent municipal de la mairie RN de Perpignan (Pyrénées-Orientales), est que " le fait de passer au tribunal permettra de m’exprimer. J’en suis content. Mon avocat m’a expliqué qu’en période électorale, ce que j’ai pu leur dire rentrait dans le cadre de la liberté d’expression. À cette époque, j’ai traité le député de "Guignol de Macron" et sa suppléante de "traître" et de "saleté". Si j’ai traité le député de la sorte, c’est qu’il avait voté une loi contre les Harkis et je lui ai promis de recouvrir systématiquement ses affiches, ce que j’ai fait.
20/03/2025
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