4 Mai 2013
Boaza Gasmi, président du Comité national de liaison des harkis, installé à Saint-Vite, attend demain à Agen, au théâtre, quelque 300 harkis venus de toute la France. Son cheval de bataille : reconnaissance et réparation.
Boaza Gasmi organise, à Agen, une réunion nationale des Harkis. (Photo "Sud Ouest" )
Boaza Gasmi a invité chaque président de toutes les associations harkis de France à la réunion du Comité national de liaison des harkis. Elle se tient demain toute la journée à Agen, au théâtre municipal.
Boaza Gasmi, 59 ans, domicilié à Saint-Vite dans le Villeneuvois, réclame "reconnaissance et réparation" de l'Etat français. "Une génération a été sacrifiée" plaide ce fils d'ancien supplétif. "Elle a aujourd'hui la soixantaine.
"Cette communauté a été enfermée dans des camps dès son arrivée en France" raconte Boaza Gasmi. "Les enfants qui sont nés et ont grandi dans ces camps n'ont pas eu d'éducation. Ils en paient le prix fort aujourd'hui. Cela a handicapé toute une génération."
Boaza Gasmi sait de quoi il parle : arrivé à l'âge de 11 ans en France, il a passé 15 ans dans le camp de Bias. "Nous n'avions pas le droit d'aller à l'école de la Répubilque ; on nous éteignait la lumière à 21 heures... comment faites-vous vos devoirs?"
Le président du Comité national de liaison des harkis attend quelque 300 personnes à la réunion.
Article Source: Publié le 03/05/2013
Par Mariane Riboulet
un Premier Commentaire indécent de Georges PAGE0
05/05/2013, à 13h59 sur Sud ouest
Etonnant... voire incompréhensible pour le Lecteur : Si l'Ecole de la République vous était interdite (Est-ce bien exact ?)vous n'aviez donc pas de devoirs à faire y compris après 21 heures. Qui payait l'électricité ? Égalité pour tous les enfants d'Anciens Combattants sans considération d'origine, et pas de favoritisme pour qui que ce soit.
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l'Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins , et le site http://www.harkisdordogne.com/ Périgueux