5 Décembre 2024
La chanteuse Chimène Badi a récemment sorti un nouvel album. Après plus de vingt ans de carrière, elle est revenue sur son enfance assez spéciale dans les colonnes de Télé-Loisirs ce lundi 2 décembre 2024.
Il y a vingt-deux ans, Chimène Badi était révélée par l’émission Popstars. Depuis, la chanteuse de 42 ans a sorti neuf albums studios. Le dernier, baptisé Gospel & Soul, la voix et l'âme, est paru au début du mois de novembre dernier. Dans celui-ci, Chimène Badi reprend des titres mythiques du gospel mais aussi des chansons originales. À cette occasion, l’interprète de Entre Nous s’est livrée à propos de son enfance à nos confrères de Télé-Loisirs ce lundi 2 décembre 2024. " J’ai choisi des chansons en fonction de mon histoire, de mon parcours ", explique-t-elle.
Chimène Badi a grandi entourée de femmes
Un titre en particulier retrace son " parcours depuis [qu'elle est] toute petite " et a été écrit avec l'aide du chanteur et auteur-compositeur Tété : Les Couleurs de ma vie. Une collaboration que l’artiste dépeint. " Je me suis beaucoup racontée auprès de lui ”, explique Chimène Badi à Télé-Loisirs. “ Dans mon histoire, j’ai toujours dû me relever de plein de choses. J’ai réussi à le faire grâce à toutes les femmes qui m’ont entourée. Ma mère, ma grand-mère, mes tantes ".
La chanteuse a souhaité rendre hommage à celles qui l’ont vu grandir. " Elles sont dotées d’une force et d’une sensibilité en même temps, de beaucoup de bienveillance et de violence parfois quand il fallait. Je me suis construite au travers de toutes ces femmes-là et c’est grâce à elles que je suis celle que je suis aujourd’hui ", affirme Chimène Badi.
La chanteuse se rappelle son enfance qui a été très heureuse
Il faut savoir que l’enfance de Chimène Badi a été particulière. Née à Melun, elle passe les premières années de sa vie dans une communauté, dans le Lot-et-Garonne. " On n’avait pas grand-chose. […] J’ai grandi dans le camp Bias, anciennement un camp pour les harkis. À l’époque où j’y ai commencé ma vie, tout ce qui était imposé ou interdit avait déjà été enlevé. Il n’y avait plus de couvre-feu. J’ai grandi là avec mes copines, mon petit vélo, avec toutes ces femmes de confession musulmane, toutes généreuses les unes avec les autres ", se souvient-elle. " Quand je suis partie de là-bas, ça n’a pas été simple. […] On a vécu le racisme, j’ai vu ma mère devoir encaisser, se battre, être effrayée parfois. C’est ça mon existence ", confie Chimène Badi à nos confrères.
02/12/2024
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