22 Octobre 2021
- Mise à jour le 01/11/2021 à 21 h 40 ' -
À leur arrivée en France, les Harkis et leurs familles ont été hébergés dans des camps situés dans le sud du pays, comme celui de Bias. Ces anciens combattants ne comprenaient pas pourquoi, après avoir servi dans l'armée française, ils ont été accueillis dans ces conditions précaires.
La France rendait hommage aux Harkis le 25 septembre... Une journée nationale à la mémoire de ces supplétifs algériens engagés pendant la guerre d'Algérie par l'armée française. Plusieurs historiens estiment qu’il y a eu 400.000 à 500.000 hommes qui se sont enrôlés du côté de l’armée française.
Après les accords d’Évian, qui ont mis fin au conflit et ouvert la voie à l'indépendance de l'Algérie, le 18 mars 1962, environ 100.000 harkis et leurs familles sont partis se réfugier en France craignant les représailles du FLN, le Front de Libération national algérien. Mais leur accueil s'est fait dans des conditions précaires sans réelles perspectives d'intégration pour eux-mêmes ni pour leurs enfants.
Depuis des années, des enfants de harkis se battent pour obtenir la reconnaissance par l'État français du drame qu'ils ont vécu et des réparations. Le président français Emmanuel Macron a multiplié les gestes ces derniers jours envers eux. Un reportage de Nadir Djennad.
Avec Abdallah Haddouche, Kamel Atamena président de l’association fille et fils de Harkis et leurs amis de Maubeuge (59). Crédit photo Nadir Djennad.
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