20 Mars 2015
LES ACCORDS D’EVIAN : DE L’EAU NON POTABLE !
Le 19 mars prochain date fatidique de la soi-disant fin de la guerre d’Algérie va être célébrée par de nombreux maires socialistes, verts, d’extrême gauche et communistes mais parmi eux il y aura certains maires UDI et UMP.
Si nous expliquions ces fameux « accords d’Evian » qui n’ont d’ailleurs jamais été signés le 19 mars 1962 mais le 18. Et signés par qui ? Par la délégation officielle de la France : leur chef Louis Joxe, Robert Buron et Jean de Broglie et par un seul représentant du FLN, Krim Belkacem, les deux autres représentants ayant refusé de les signer. Mais hors la présence du GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) seul habilité à les signer.
** L’état algérien étant absent ce 18 mars 1962, il ne s’agissait donc plus d’un traité entre deux états. Et ce ne sont pas non plus des « accords » puisqu’une seule des deux parties a signé, celle qui a capitulé, c’est-à-dire la France.
Sur ordre de De Gaulle, il a fallut tout accepter pour s’incliner devant un ennemi vaincu par les armes.
Le « Journal Officiel de la République », dans sa rubrique « Lois et Décrets », en apporte la preuve.
Voici le décret de convocation des électeurs figurant dans la lettre du premier ministre, Michel Debré, concernant le projet de loi soumis au référendum le 8 avril 1962 : il s’agit de se prononcer «sur les accords à établir et sur les mesures à prendre». Si les « accords » doivent être établis et les mesures prises après le 8 avril (date du référendum) c’est qu’ils n’ont pas été établis ni pris le 19 mars. Dont acte.
**De Gaulle a fait endosser sa nouvelle forfaiture par le peuple de France, en le mystifiant comme il en avait l’habitude, sous couvert d’un référendum le 8 avril 1962.
Ce ne sont pas les « prétendus » accords du 19 mars qui ont été soumis à l’approbation des Français. D’ailleurs quels accords et quelles mesures devraient être établis ou pris ? Le document du « Journal Officiel » est muet à cet égard.
Les Français ont voté sans savoir pour quoi ! Ils en ont l’habitude ! Ils ne savent rien des accords secrets passés entre les représentants de De Gaulle et les envoyés du FLN. Ces accords nous obligeaient à désarmer totalement les harkis, afin qu'ils ne puissent pas s'opposer par les armes au futur gouvernement algérien.
**Ils ne savent pas que, par leurs votes, ils vont désarmer et livrer au FLN et à l’ALN plus de 60.000 harkis et leurs familles qui vont être égorgés, émasculés, ébouillantés.
Les Français, manipulés par le gouvernement, les médias, les fédérations et les associations gauchistes, communistes et progressistes, ignorent qu’après cette date, et durant plus de trois mois entre ce 19 mars et juillet 1962, des milliers de victimes innocentes et de jeunes soldats, vont être kidnappés, retenus comme esclaves, exécutés, massacrés. Des centaines de femmes violentées et jetées comme chair à soldats dans les bordels de l’ALN.
Ils ne savent pas que l’armée française a reçu l’ordre, par un cessez-le-feu unilatéral, de rester l’arme au pied et sans avoir le droit d’intervenir, même quand cela se passait sous leurs yeux. (Oran, 5 juillet 62)
Ils ne savent pas que l’armée française a reçu de De Gaulle l’ordre de tirer sur des Français innocents et désarmés le 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger (aveux en 1968 de Christian Fouchet, ministre de l’intérieur).
OUI, ces accords ont ainsi permis à nos ennemis d’assassiner des milliers de militaires du contingent et de carrière, d’européens et de français d’Algérie, de harkis et de musulmans fidèles à la France.
Mais pour Teulade, sénateur socialiste de Corrèze concernant le réferendum : « C’est avec honneur et fierté que les sénateurs socialistes ont voté cette loi ». C’est donc « avec honneur et fierté » qu’ils se sont faits les complices du plus grand déshonneur de l’armée française sur les ordres des généraux De Gaulle, Ailleret et Katz.
NON, le 19 mars n’est pas une date de paix mais une date de flétrissure et de capitulation face à l’ennemi
Article Source: Manuel Gomez
Non au 19 Mars Journée de deuil