Mais pour l'Union, cela ne suffit pas. «Le peuple harki ne peut se contenter d'une reconnaissance officielle médiatique. Il souhaite qu'elle soit inscrite dans un décret ou une loi», a précisé la présidente. Et pour elle, les années n'effacent par le préjudice : «Les descendants de Harkis ont hérité de l'injustice vécue par leurs parents».
Elle se souvient ainsi avoir cru que le mot Harki désignait une région d'Algérie… « Je n'ai connu ni la guerre ni les camps mais on m'a volée !», a confessé Sabbah Atrous, presque avec des larmes, avant de conclure : « L'Algérie reste la patrie charnelle de nos familles; la France reste la patrie élective de nos familles».
À l'issue de l'assemblée, les participants ont pu découvrir une exposition sur les Harkis.
27/02/2017