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Lot-et-Garonne : Ecrans 47 veut diffuser le film « Les Résistantes »

Jean-Claude Veniel. Archives "Sud Ouest"

Le film sera projeté en février, en même temps, dans les neuf cinémas indépendants du département

« On veut hurler notre indépendance ». C’est par cette formule que Jean-Claude Véniel, président de l’association Ecrans 47, qui regroupe les neuf cinémas classés Art et Essai du département, a justifié son communiqué de presse envoyé ce lundi matin.

Dans celui-ci, il annonce que le film « Résistantes » de Fatima Sissani , qui n’avait pu être projeté samedi 23 novembre à l’Utopie à Sainte-Livrade à cause de la forte mobilisation harkie, sera diffusé simultanément d’ici quelques semaines dans ces neuf cinémas indépendants de Tonneins, Aiguillon, Marmande, Casteljaloux, Nérac, Agen, Monsempron-Libos, Castillonnès et enfin Sainte-Livrade.

« Même l’Utopie n’a pas hésité. Et en choisissant une date assez éloignée – a priori début février – on espère que les choses s’apaiseront un peu. »

Les paragraphes de son communiqué vont largement dans ce sens : "Il ne peut y avoir de compétition dans la douleur et l’horreur des examens perpétrés en temps de guerre… Sans la capacité à regarder en face notre histoire commune à nous tous, descendants, soit des bourreaux, soit des victimes, ces faits restent des cancers, nourris par certains dans l’intérêt de nous diviser. Cinquante ans après, cette histoire ''qui ne passe pas’' doit pouvoir être analysée, vue, entendue, racontée par les derniers témoins, quels qu’il soient. Chacun a sa place pour en débattre avec respect et dignité. La culture historique, le dialogue, les œuvres témoignages, ne peuvent que nous aider à atteindre ses buts. En aucun lieu, sur aucun sujet, l’entrave, la menace, la violence verbale ou physique, n’a jamais apporté la paix et la vérité. »

Autre élément d’apaisement espéré, le film « Le Harki » de Philippe Faucon, l’une des rares œuvres possédant le prisme de cette communauté maltraitée, sera également projeté dans ces salles avant le film « Les Résistantes ».

Malgré ces précautions, le risque de jeter de l’huile sur le feu existe bel et bien. « On verra, réagit Jean-Claude Véniel. Mais nous ne voulons pas plier devant ces faits. On l’a encore vu à Poitiers où, sous la pression, le film de Roman Polanski ''J’accuse’' a dû être retiré… Alors qu’il constitue en soi un très beau film.

02/12/2019

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R
Qui pourrait expliquer a ce M. Véniel qu'il est entrain de défendre le Daech de l'époque c'est à dire le FLN et ses assassins qui tuèrent des milliers de civils pieds noirs et massacrèrent plus de 150000 harkis abandonnés et désarmés ainsi que leurs familles avec des tortures inimaginables. Celles que le documentaire appelle "Résistances" sont les complices de ces meurtres et elles mériteraient d'être traduites devant la justice pour complicité. Lui même M. Véniel devrait être poursuivi pour apologie du terrorisme. L'Onac et ses chargés de mission de la communauté des rapatriés devraient intervenir auprès des autorités et des cinémas pour que soient installées dans chaque salle les expositions sur les harkis montrant les supplices abominables qu'ils avaient subis. La secrétaire d'Etat aux anciens combattants devrait aussi intervenir pour exiger que soit projeté en avant prière de ce documentaire, produit par une immigrée algérienne nationaliste nostalgique, un film sur les terribles exactions du FLN. Il est utile aussi de rappeler que ce dernier s'est installé au pouvoir dans le sang en 1962 et qu'il a fait fuir des millions d'Algériens vers la France où ils sont devenus français. Pire, pour se maintenir au pouvoir les généraux du FLN avaient déclaré une guerre aux civils dans les années 90 provoquant la mort de plus de 250000 algériens. Aujourd'hui, ils sont des millions à manifester en Algérie pour dégager le système du FlN imposé il y a 57 ans qui les a privé de liberté et dont l'histoire est falsifiée. C'est la vengeance des Harkis d'autant plus que depuis le départ des rescapés harkis ce sont des millions d'algériens à avoir fui chez l'ancienne puissance coloniale comme l'auteure de ce film contestée et les soi disante "résistantes" qui vivent en France. <br /> Tant que la dictature du FLN se maintient en Algérie par l'oppression et la répression détruisant le pays et son peuple ils seront des centaines des milliers à continuer â se sauver vers la France avec l'espoir de devenir français comme les Harkis. On ne compte plus les milliers de migrants clandestins algériens et toute cette jeunesse qui se jette à la mer. Ils sont tous prèts a crier : "vive la France". Comme Mme Fatima Sassani réalisatrice d'un documentaire â l'histoire tronquée qui ne trompera pas les citoyens algériens d'aujourd'hui avertis dès manipulations du FLN durant la guerre d'Algérie.
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M
PROJECTION et diffusion dans l'ensemble des salles de cinéma sur le plan national du téléfilm "HARKIS " des conditions indigne dans les camps et les 70 hameaux ONF en métropole.<br /> <br /> Tournage du téléfilm sur l'emplacement de l’ancien hameau de forestage de Collobrières dans le Var.<br /> <br /> Harkis est un téléfilm réalisé en 2006, par Alain Tasma pour la chaîne de télévision France 2 sur un scénario de Dalila Kerchouche, auteur du livre MON PÈRE, ce harki.<br /> Smaïn : Saïd Benamar, le père de famille harki,agent Onf<br /> Leïla Bekhti : Leïla Benamar, la fille aînée de Saïd<br /> Baya Belal : Aïcha Benamar, la mère<br /> Samy Séghir : Kader Benamar, le frère cadet de Leïla<br /> Frédéric Pierrot : le capitaine Robert, chef du camp de harkis "hameau de Collobrières"<br /> Pierre Perrier : Jérôme, le jeune amoureux de Leïla<br /> Carim Messalti : Youcef<br /> Abdelkrim Bahloul : Ahmed<br /> Boumedien Hadjazi : Boume<br /> La famille de Dalila Kerchouche a vécu au camp de Timgad à Mouans-Sartoux, hameau de forestage et au camp CARA de Bias.<br /> <br /> Autre élément d’apaisement espéré, le film « LE HARKI" » de Philippe Faucon, l'un des rares œuvres possédant le prisme de cette communauté maltraitée, sera également projeté dans ces salles avant le film « les résistantes ».
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M
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour l'information.<br /> Ne pas oublier de débattre des conditions indignes dans les camps en métropole.<br /> Ne pas oublier de débattre des conditions de vie INDIGNE dans les camps.<br /> Les 146 morts du camp de Rivesaltes, les 11 tombes du camp de Bourg-Lastic, les 70 tombes du camp de st Maurice ardoise, et les 6 tombes du camp de la Rye.<br /> <br /> Débattre des télégrammes du 12 mai 1962, le public du Lot et Garonne, doit savoir cette page histoire, les télégrammes des ordres de l'abandon, du massacre et de la relégation dans les camps dont, celui Centre Accueil Rapatriés Algérie de Bias (CARA).<br /> <br /> Faire de la communication et de l'information sur les conditions indignes dans les camps et les 70 hameaux de forestage, des lieux de relégation, des échecs scolaires, de la précarité, de l'alcoolisme, de la drogue et de la violence des chefs des camps.<br /> <br /> Faire connaitre notre histoire auprès du public français à travers les salles de cinéma, neuf cinémas indépendants, ce sont des lieux pour faire connaitre notre histoire, de Tonneins, Aiguillon, Marmande, Casteljaloux, Nérac, Agen, Monsempron-Libos, Castillonnès est enfin Sainte-Livrade.<br /> <br /> FILM de la projection du HARKIS 2006<br /> <br /> LE film "HARKIS" a été réalisé au camp de Collobrières "massif forestier des Maures un des 12 hameaux du Var, l'histoire des conditions indigne dans les hameaux de forestage, les chefs de camp, un film à faire découvrir auprès du public français.<br /> <br /> Harkis est un téléfilm réalisé en 2006, par Alain Tasma pour la chaîne de télévision France 2 sur un scénario de Dalila Kerchouche, auteur du livre mon père, ce harki et Arnaud Malherbe.<br /> <br /> Ce film qui raconte le destin de quelques-uns de ces anciens combattants s'articule autour du personnage de Leïla (Leïla Bekhti), jeune fille frondeuse et désirant vivre en liberté.
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