20 Février 2020
Boaza Gasmi bat le rappel pour que cette première réunion soit un succès. © Crédit photo : Vidal Thierry Daniel © / Vidal Thierry Daniel
Boaza Gasmi est à l’origine d’un colloque qui se tient samedi 22 février à Villeneuve et vise à l’union des différentes associations de France. "L’Etat sait que nous sommes divisés et en joue", assure le Biassais.
Qu’ils soient installés en Lot-et-Garonne, dans l’est de la France ou à Béziers, les enfants de Harkis ne parlent pas d’une même voix. Les revendications sont diluées. "On n’est pas structuré", résume Boaza Gasmi qui veut tenter de remédier à cette situation qui, selon lui, dessert les intérêts des descendants de ces supplétifs de l’armée française en Algérie : "L’État connaît nos revendications. Pour l’heure, il joue sur nos divisions. "
Lui appelle à l’union dont il espère poser les jalons ce samedi 22 février au centre culturel de Villeneuve-sur-Lot. Débat et prise de paroles de représentants d’associations s’enchaîneront toute la matinée, à compter de 9 heures.
Le président du Conseil National de Liaison des Harkis (CNLH) veut être l’instigateur d’un grand rassemblement des différentes associations de harkis de France.
"Une sorte de lobby"
Il rêve de créer une structure, au sein de laquelle il assure ne rechercher aucune responsabilité, "une sorte de lobby, pour peser plus, afin que les politiques nous prennent au sérieux." Cette fois, aucun représentant de la classe politique n’est convié.
Lui espère que les 220 places assises du centre culturel ne suffiront pas et que verra prochainement le jour ce qui pourrait devenir le conseil consultatif des enfants de harkis en France.
"Nous avons intérêt à nous rassembler autour d’une structure solide qui aura la légitimité à parler au nom de toute la communauté", plaide Boaza Gasmi.
20/02/2020
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