26 Juin 2021
Plusieurs solutions ont été évoquées pour rendre hommage aux harkis à Suippes. Finalement, deux plaques seront posées et les scolaires associés à l’inauguration.
Une seconde réunion a eu lieu récemment afin de définir le projet final d’hommage aux harkis.
À la demande de la municipalité, les membres de l’association Les Amis du vieux Suippes ont eu à réfléchir sur la manière de rendre hommage aux harkis par l’apposition d’une plaque.
À cet effet les témoignages d’anciens d’Algérie, Jean Collart et Michel Sibille, et celui de Monsieur Hamel, le seul survivant harki vivant encore à Suippes, ont été très enrichissants.
Une plaque, oui, mais à pose où ? Avec quel texte ? Car il faut savoir que ces hommes qui ont combattu aux côtés de l’armée française ne sont pas tous morts aux combats et l’hommage souhaité doit aussi s’adresser aux familles.
À la suite des propositions retenues, l’avis d’Antoine Carenjot, directeur départemental de l’ONACVG, office des Anciens combattants, a été souhaité.
Deux plaques dont le texte a été défini seront posées au cimetière et au monument aux morts
C’est ainsi qu’une seconde réunion a eu lieu récemment en présence du maire de Suippes, François Collart, qui a expliqué l’initiative de cette volonté locale.
Il a rappelé sa « jeunesse bercée par les souvenirs de son père et de son voisin et la présence de nombreuses familles arrivées à Suippes ».
Antoine Carenjot, accompagné d’Éric Rochette, son adjoint, a adhéré entièrement à cette initiative et validé le projet proposé, à savoir deux plaques dont le texte a été défini : « Hommage aux harkis et supplétifs de l’armée française morts pour la France » sur le monument aux morts, et une seconde qui serait apposée sur le mur du cimetière civil : « Hommage aux harkis et leurs familles arrivés à Suippes à partir de 1962 ».
Une date d’inauguration a été avancée en rapport avec la journée nationale.
La participation des scolaires précédée d’un temps de sensibilisation a été abordée.
Antoine Carenjot indique que ce sera proposé aux directeurs d’établissements avec, si possible, la présence de témoins de l’époque qui donneront vie aux panneaux d’exposition installés.
Il faut « être fier d’être descendant de harkis, ces Algériens qui se sont engagés dans les forces françaises durant la guerre d’Algérie contre les nationalistes algériens. Leur statut d’anciens combattants a été reconnu en 1974 ».
25/06/2021
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