7 Octobre 2024
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- Par un surprenant hasard du destin, les autorités ont fait graver par erreur un 32e nom sur la stèle du petit cimetière, celui d'une jeune Jeannette, qui n'a pourtant jamais été ensevelie dans ce bout de terrain perdu dans la garrigue gardoise.
- Sous une toile de tente, Aïda tentait de réchauffer son enfant...
- Le regard un peu perdu au milieu de la foule présente à la cérémonie mais l’air serein, Aïda Seifoune contemple la stèle du nouveau cimetière du camp de harkis de Saint-Maurice L’Ardoise à Laudun-l’Ardoise. Son petit Raoul, 15 jours, figure parmi les 31 défunts retrouvés dans cette clairière plus de 60 ans après leur inhumation.
Aïda Seifoune (à droite) et Nadia Ghouafria, présidente de l’association Soraya, à l’issue de l’inauguration du cimetière qui s’est déroulée en présence d’une soixantaine de personnes. Photo Le DL/ Laure Néron Devoureix
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