1 Octobre 2013
Rédigé par harkisdordogne et publié depuis Overblog
Saami Loardi, Mohand Saci et Boaza Gasmi (de gauche à droite) demandent la reconnaissance de la communauté harki par le président François Hollande. (Drouinaud Emilie)
Saami Loardi, 51 ans, a rejoint ce mardi Boaza Gasmi, le président du Comité national de liaison des harkis dans sa grève de la faim pour la reconnaissance de la part de l’État des responsabilités de la France envers sa communauté.
Saami Loardi, un Agenais de 51 ans, a rejoint ce mardi Boaza Gasmi, le président du Comité national de liaison des harkis dans son quinzième jour de grève de la faim.
Ils sont donc deux désormais à camper dans le camion stationné place Armand Fallières à Agen. Mais bien plus, selon les quelque 200 signatures de soutien et les visites quotidiennes, à militer pour "que l'Etat reconnaisse que la communauté harki a été abandonnée" indique Mohand Saci, porte-parole.
Saami Loardi a lui aussi décidé de "mettre sa santé en péril pour être écouté et entendu au plus haut niveau de l'Etat". "Je crois que c'est un combat juste et noble" juge-t-il.
Le mouvement pourrait attirer d'autres grévistes, si le collectif trouvait un lieu qui permettrait de mieux s'organiser, dans plus d'espace.
Il commence également à faire venir des candidats aux prochaines élections. Cette après-midi, la tête de liste UMP aux municipales de Villeneuve-sur-Lot, Renaud Leygue, s'est enquis de la situation.
*******
l'Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins , et le site http://www.harkisdordogne.com/ Périgueux