17 Septembre 2013
Installé devant la préfecture depuis ce mardi matin, Boaza Gasmi dénonce la politique de François Hollande
Boaza Gasmi, coiffé d'un bonnet rouge, et ses soutiens. (Photo Ch.M.)
Depuis lundi soir et jusqu'à nouvel ordre, Boaza Gasmi, le président du comité national de liaison des Harkis, a entamé une grève de la faim.
Le sexagénaire a dressé un campement de fortune sur la place Armand-Fallières à Agen, à l'ombre de la nécropole où il a prévu de passer la nuit de ce mardi. Une démarche pour dénoncer la politique du gouvernement français et de son chef qui, selon Boaza Gasmi, est très loin de tenir ses engagements de campagne.
"Nous voulons que François Hollande, comme il l'a fait pour d'autres, reconnaisse la responsabilité de l'état français dans l'enfermement et l'oppression dont a été victime cette communauté.Mais aussi dans le massacre, l'abandon, et le mauvais accueil dont sont victimes les soldats Harkis et leurs enfants..."
Le président Gasmi s'insurge en outre contre la suppression de la mission interministérielle aux rapatriés et le manque de poids de Kader Arif au sein du gouvernement.
"Nous voulons être reçus par le président de la République afin qu'il nous dise ce qu'il compte faire. Ou ne pas faire d'ailleurs..."
Article source: Journal Sud Ouest 17/09/2013
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l'Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins , et le site http://www.harkisdordogne.com/ Périgueux