13 Janvier 2015
À tous ceux... qui doutaient !
Jeannette Bougrab et Charb avaient passé ensemble le réveillon du 31 décembre dernier.
L’occasion de poser, une dernière fois, tous les deux avec la fille de Jeannette.
Réaction,suite à cet article
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"Personne ne pourra m’enlever ma relation avec Charb"
L’ancienne secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy Jeannette Bougrab réplique à la famille de Stéphane Charbonnier, alias Charb. Celle-ci a démenti la relation entre le dessinateur de Charlie Hebdo et la militante UMP.
Au téléphone, Jeannette Bougrab ne pleure plus. "Personne ne pourra m'enlever ma relation avec Stéphane", confie-t-elle à Paris-Match. L’ancienne compagne de Charb, le patron de Charlie Hebdo assassiné mercredi avec ses camarades dessinateurs, n’est même pas en colère. « La nature humaine est moche », soupire-t-elle, fataliste après les propos de Laurent Charbonnier, le frère de Charb, démentant « formellement » « l’engagement relationnel » entre le caricaturiste et l’ex-secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy.
Le frère a indiqué qu’il s’exprimait au nom de ses parents. « La famille ne veut plus que Jeannette Bougrab s’exprime au sujet de Charb dans les médias », a-t-il expliqué dans un communiqué transmis à l’AFP.
« Nous nous aimions parce que nous étions justement tous les deux des personnalités indépendantes. Nous n’avions pas fait de communiqué pour annoncer notre relation. Mais nous ne nous cachions pas. Stéphane avait prévenu ses parents. Il connaissait ma mère et ma fille May l’appelait "papa". C’est moche d’en arriver là », réagit Jeannette Bougrab.
Sitôt la nouvelle d’une fusillade connue, elle s’était précipitée, mercredi, devant l’immeuble de Charlie Hebdo. Apprenant la mort de son compagnon, elle avait fait un malaise avant d’être prise en charge par les secouriste et évacuée à l’Hötel-Dieu.
Loin de cette polémique pas très glorieuse, elle était ce matin en compagnie des parents du dessinateur à l’Institut-médico-légal de Paris pour voir une dernière fois son compagnon. « Je suis allée à la morgue et j’ai pu l’embrasser ce matin et cet après-midi. Maintenant je ne vais gêner personne. Je n’irai pas, à Pontoise, pour l’enterrement de Stéphane. Sa famille me prive d’une ultime rencontre avec mon amour», annonce-t-elle sans haine, ni colère. Jeudi, elle avait témoigné en larmes dans plusieurs télévisions.
Vendredi, elle était en compagnie de la veuve de Wolinski, Maryse, l’urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur à Charlie Hebdo lors d’un hommage exceptionnel devant l’Hôtel de ville de Paris où le journal satirique a été fait citoyen d’honneur.
Article Source :
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l'Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins , et le site http://www.harkisdordogne.com/ Périgueux