5 Octobre 2021
- EXTRAIT -
Suite à l’allocution du Président de la République annonçant une loi de "reconnaissance et de réparation", Fatima Nezaï, présidente de l’AFFFHELA (Association de femmes, de filles, de fils de harkis et leurs alliés), tient à s’exprimer en ce 25 septembre, journée d’hommage national aux harkis : "En ce qui concerne le "pardon" aux harkis, nous regrettons qu’il arrive aussi tard car nos parents sont pratiquement tous décédés et à six mois de l’échéance présidentielle, cela nous laisse perplexe", explique la présidente. Elle souligne : "Nous sommes ravis qu’enfin une loi de réparation va être votée pour nos frères et sœurs des camps, mais il y a aussi ceux des villes, qui ont vécu, pour certains, dans la misère et le racisme. Cela signifierait pour ces personnes que leur histoire n’aurait jamais existé. Si l’Etat divise la communauté en deux, ça deviendrait très dangereux et le dossier harkis ne sera jamais clos", estime-t-elle.
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