7 Novembre 2018
La Coordination Harkis attend des réponses claires. Photo DDM
L'association Coordination jeunesse harkis ariégeoise et leurs amis s'est réunie au centre multisports. L'objectif, faire le point sur les récentes démarches effectuées et dossiers déposés.
«En Ariège, on se sent très lésés au sujet des emplois réservés aux enfants de harkis. Pourquoi dans d'autres départements ça fonctionne et d'autres pas ? Questionne Fatima Rubio-Mokrani, la présidente de l'association. On est aussi en attente des mesures en faveur des harkis émises par la secrétaire d'Etat aux Armées, Mme Darrieussecq ; la reconnaissance y est mais on attend toujours la réparation. Des dossiers sont en cours, il n'y a pas de résultat positif, ce n'est pas transparent, on est dans le doute. Des dossiers sont en cours, mais pas de résultats.» Fatima Rubio-Mokrani rappelle que le dernier récipiendaire harki a mérité sa Légion d'honneur, «grâce à ses actes de bravoure, et non par complaisance», et que le drapeau, «on l'a eu grâce à la députée Frédérique Massat, sur sa fin de mandat». À l'inverse, malgré 56 jours de campement devant la préfecture, le «tourner le dos» à une cérémonie, «pourquoi on ne nous entend pas ?» questionne encore la présidente. «On sonne l'alarme, on est dans la déception. Mme la préfète dit nous entendre, on espère qu'elle fera remonter nos doléances à Paris.»
À Paris, la coordination ariégeoise y sera le 23 novembre, à l'occasion de la marche organisée depuis les Invalides jusqu'à l'Assemblée nationale. En attendant, les harkis ariégeois auront les yeux tournés vers la préfecture, le 7 novembre, où ils attendent des réponses.
06/11/2018
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