10 Décembre 2017
Claude Fita : «La ville est attachée aux cérémonies patriotiques»./ Photo DDM
Claude Fita le maire vient de piquer une colère noire. Accusé la semaine dernière, dans nos colonnes, par une association, l'AFFELAH, d'être allergique à la cause des harkis, Claude Fita entend bien rétablir la vérité. «Une plaque commémorative pour les harkis a été apposée au monument aux morts de notre ville. Les représentants des harkis sont bien entendu conviés à toutes les cérémonies. D'autre part, nous avons mis à disposition de cette association AFFELAH un local pour répondre à sa demande. Je trouve donc injuste et calomnieux toutes ces allégations et ces menaces de plainte», indique-t-il.
Cette association affirme également : «Jamais le maire, depuis son élection il y a plus de sept ans, n'a commémoré la Journée nationale des harkis fixée le 25 septembre chaque année». Pour Éric Coupayre, président départemental de l'Office National des Anciens Combattants (ONAC), la ville respecte parfaitement la loi : «les anciens combattants de Graulhet comme toutes les associations des anciens combattants du Tarn participent à la cérémonie au Mémorial d'Afrique du Nord de Montredon-Labessonnié».
Pour le président de l'ONAC, «l'AFFELAH en fait un peu trop. C'est une association de moins d'un an d'existence». Contacté, Chabane Amer Saïd, président des Harkis du Tarn, confirme que la cérémonie de 25 septembre se déroule à Montredon-Labessonnié et ceci en présence des représentants de l'État.
«Je ne connais pas l'AFFELAH», ajoute-t-il. Pour le maire, la ville a le souci du devoir de mémoire. «Elle est attachée à ses cérémonies patriotiques. De plus, pour sensibiliser la jeunesse, nous avons mis en place depuis 3 ans le parcours citoyen autour du thème de la citoyenneté». Dans ce cadre, une cérémonie au monument aux morts est organisée la veille de l'officielle du 11-Novembre : les élèves des écoles sont également aux côtés des élus, des anciens combattants et des corps armés de l'État.
Richard Bornia
08/12/2017
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