19 Octobre 2019
Khadra Safrioune constate qu’aucune réponse n’est encore apportée à la question des réparations aux Harkis.
Khadra Safrioune, présidente des harkis et rapatriés Aube-Bourgogne
Extrait
Elle était pourtant remplie d’espoir. En septembre 2017, Khadra Safrioune avait été reçue à l’Élysée par Emmanuel Macron au début de son mandat et elle en était ressortie plutôt optimiste.
« Il s’était montré à l’écoute des souffrances des harkis et il avait décidé de mettre en place un groupe de travail », se souvient la présidente de l’association des harkis et rapatriés d’Algérie Aube-Bourgogne. Elle a fait partie de ce groupe présidé par le préfet Dominique Ceaux. Un groupe qui a travaillé durant six mois. Aujourd’hui, l’heure est à la déception.
« À la fin, ça s’est mal passé. Ce préfet a écouté les associations de harkis,il a sillonné » la France,et il a rendu ses conclusions. Mais dans celles-ci, il manquait l’essentiel, à savoir un dédommagement financier qui entrerait dans le cadre des réparations envers les familles de harkis. Le président a plutôt mis l’accent sur des mesures de solidarité et des mesures mémorielles. Celles qui ne coûtent rien à l’État. »
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17/10/2019
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