21 Janvier 2020
Le maire Daniel Desplats et les harkis devant l’agence postale communale de Casseneuil, hier matin./Photo DDM, Lucien Mercier.
Ce matin, aux environs de 10 h 30, une délégation de harkis de l’association "Les Harkis et leurs Amis" et du Comité National de Liaison des Harkis était devant l’agence postale communale à Casseneuil. Le motif de cette présence : le soutien à l’employée de mairie Yamina Rebih. Celle-ci n’a pas souhaité témoigner de ce qui lui est arrivé hier matin : "Je suis fatiguée de cette situation. Adressez-vous à Boaza Gami (président du Comité national de liaison des harkis, N.D.L.R.)". Ce que nous avons fait.
À noter également que les gendarmes de Sainte-Livrade étaient sur place. "Yamina Rebih est employée à la mairie de Casseneuil depuis bientôt trente ans, explique Boaza Gasmi. Une employée modèle qui a occupé plusieurs postes. Elle n’a jamais eu de reproches ni de blâmes. Et cela fait quatre ans qu’elle a été obligée de se mettre en maladie, car un harcèlement a été exercé sur elle. Il y a quelque temps, avec le maire Daniel Desplats, nous avons trouvé un consensus. Il est prévu qu’elle puisse obtenir une réparation financière suite à la perte de salaire qu’elle a eue pendant son arrêt de travail".
Suite à ça, Yamina Rebih a réintégré son poste à la mairie, où on lui a proposé, à partir d’octobre, de travailler à l’agence postale communale de Casseneuil.
Pas de planning
"Yamina Rebih a suivi d’une formation, poursuit Boaza Gasmi. Et on lui a donné la responsabilité d’intégrer le point poste de Casseneuil. On devait lui remettre un planning. Elle a travaillé plusieurs samedis et lorsqu’elle travaille plusieurs samedis, le lundi, elle ne travaille pas. Elle s’est présentée ce matin (hier lundi, N.D.L.R.) au point poste et lorsqu’elle l’a ouvert, sa collègue lui a dit : "Tu n’as pas à travailler aujourd’hui". Oui mais voilà, Yamina Rebih n’avait toujours pas de planning… Et pour elle, il était de sa responsabilité d’ouvrir l’agence postale communale. "Nous sommes intervenus en soutien à Yamina Rebih. Il y avait aussi certains Casseneuillois. Le maire s’est engagé à lui payer les heures supplémentaires qu’elle a faites et à lui remettre le planning. Le maire s’est montré conciliant. Quant à la réparation financière suite à la perte de salaire, c’est en cours".
Joint par téléphone, le maire de Casseneuil, Daniel Desplats, de son côté, explique : "Il s’agit d’un problème d’organisation de travail qui n’a pas été clair entre les uns et les autres. Cela s’est réglé. Il s’agit d’un problème interne".
21/01/2020
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