23 Janvier 2020
- Mise à jour 24 janvier 2020 à 23 h 50' -
L’enterrement est prévu le samedi 25 Janvier 2020
à 14 h 00
au cimetière communal d’Ingré 45 140.
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Récit du témoignage de Mr Chaouaou Belkacem
arrivé à l'Herveline (45)
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Article du 6 Décembre 2018
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Une bougie pour Mr Belkacem Chaouaou
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L'Ingréen Belkacem Chaouaou, fils de harki, est décédé
Il est décédé d'un cancer, à l'âge de 66 ans.
Il travaillait au devoir de mémoire, aidait à l'insertion des personnes en difficulté, animait la vie associative. Le fils de harki Belkacem Chaouaou est décédé ce jeudi. Ses funérailles se dérouleront ce samedi à Ingré.
Ce fils de harki était arrivé à Orléans en 1963, à Ingré, en 1981. Belkacem Chaouaou, 66 ans, est décédé ce jeudi 23 janvier d’un cancer de l'œsophage.
Son père ayant échappé de peu (laissé pour mort) aux représailles du Front de libération nationale, il avait quitté l’Algérie avec sa famille en novembre 1962, dans les cales d'un bateau qui transportait des bestiaux. Ils avaient débarqué à Marseille avant d'être orientés vers Saint-Maurice-l'Ardoise (Gard). Au bout de quelques mois, ils avaient été transférés vers le camp Joffre de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), dont Belkacem se souvenait comme d'un lieu "insalubre et sinistre".
Ce qu'il a apporté au Loiret
Dans le Loiret, il a imprimé sa marque. Délégué national de l’Union nationale des harkis associés et sympathisants, vice-président d’Aurès Loiret, il a œuvré à l’inauguration du square des Harkis à Ingré, fin 2018 ; à la mise en place d’une stèle en hommage aux harkis, et d'un plaque en hommage au dernier indigène M. Tardi, à Saint-Jean-de-la-Ruelle ; ou encore à la mise en place d'un stèle en mémoire des familles de harkis, pieds noirs et autres familles déplacées, à Semoy (photo).
"Perpétuer la mémoire lui tenait à cœur. Mais il a aussi aidé à l’insertion des gens en difficulté, pour trouver un logement ou un jab, et pas seulement au sein de la communauté", raconte son fils Djamel Chaouaou.
C’était un homme très humain, pragmatique et humaniste à la fois. Il ne cherchait pas la gloire ni à être mis en valeur, mais il aidait autrui parce qu’il avait été élevé comme ça. Il disait qu'on peut ne pas être d'accord, mais qu'il faut se respecter. Il croyait au respect dans la différence et nous a élevés comme ça".
Chaque année, il se rendait aux Invalides, à Paris, pour assister à l'hommage aux harkis.
24/01/2020
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