30 Août 2020
- Mis à jour le 30/08/2020 à 17 h 45' -
Ali Laidaoui président de l’association des Harkis du Sud Aracan.
C’est un peu l’homme de l’ombre mais qui se bat depuis longtemps pour "l’honneur dû aux Harkis". L’Anglois, Ali Laidaoui, président de l′Association des Rapatriés Anciens Combattants d’Afrique du Nord (Aracan), région Sud France, après de longs mois de problèmes de santé, reprend ses activités.
À St-Laurent-des-Arbres sur un terrain d’un hectare
Il a tenu à aborder le sujet qui lui tient à cœur : le mémorial des Harkis à Saint-Laurent-des-Arbres. "Nous avons érigé une stèle depuis 2015 mais nous avons souhaité que l’on puisse faire revivre la dure vie des soldats harkis et de leurs familles qui ont vécu dans des conditions hors du commun entre 1962 et 1976 dans ce camp. Il fallait une reconnaissance nationale et un monument à la hauteur." L’homme qui a reçu la médaille d’Officier de l’Ordre national du Mérite des mains du Premier ministre de l’époque, Manuel Valls, est satisfait de l’évolution de ce projet "Il y avait un problème majeur sur ce lieu. L’agrandir pour y faire un vaste édifice d’accueil, d’expos, de documents de mémoire avec un grand parking nécessitait l’acceptation par l’armée de céder un terrain."
Un problème qui traînait en longueur et qui trouvait son épilogue fin 2019, à la suite d’une concertation entre la municipalité, le président de l’Agglo M. Rey, le député Anthony Cellier et les représentants de l’armée. Près d’un hectare était donc affecté à la construction de l’ensemble financé par le conseil général avec l’accord du préfet.
Aujourd’hui, Ali Laidaoui se félicite de l’avancée de ce projet : "Pendant mon absence mon beau-frère, Moussa Mecheref membre du bureau, aidé de la secrétaire générale Fatiha Gasmi ont fait un beau travail. Les plans sont établis en début 2020 et une seconde réunion est programmée à la rentrée."
Malgré la fatigue, il se plaît à souligner avec une certaine émotion, un événement dont il veut laisser une trace.
Lire l'Article du 29/10/2019
"Nous avons parmi nous Nadia Gouafria membre du bureau qui a découvert aux archives de Nîmes le dossier du cimetière du camp où 31 enfants de Harkis avaient été enterrés à côté en forêt à Saint-Maurice l’Ardoise lors de la période 1962 à 1964 . Nous ne pouvons oublier cela surtout pour les familles. Le mémorial en témoignera."
26/08/2020
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