27 Septembre 2021
Saumur. Les harkis saluent le pardon du président Macron
Saumur, monument aux morts de l’École de cavalerie, samedi 25 septembre. Tayeb Kacem a salué le pardon de la nation. | CO-BENOIT ROCHARD
Le 25 septembre est la journée nationale d’hommage aux harkis. Saumur a accueilli ce samedi, la cérémonie départementale rendant hommage à ces soldats qui ont combattu pour la France lors de la Guerre d’Algérie entre 1954 et 1962, mais dont beaucoup furent abandonnés et massacrés sur place. Cette cérémonie s’est déroulée au monument aux morts de l’École de cavalerie, en présence des élus et des autorités. Les premiers harkis furent accueillis au camp de Fontevraud qui appartient aux Écoles militaires de Saumur (EMS). Et si Saumur reçoit cette cérémonie depuis de nombreuses années, c’est tout sauf un hasard puisque le Saumurois accueille la plus grande communauté harkis du Maine-et-Loire.
Le 25 septembre est la journée nationale d’hommage aux harkis. Saumur a accueilli ce samedi, la cérémonie départementale rendant hommage à ces soldats qui ont combattu pour la France lors de la Guerre d’Algérie entre 1954 et 1962, mais dont beaucoup furent abandonnés et massacrés sur place. Cette cérémonie s’est déroulée au monument aux morts de l’École de cavalerie, en présence des élus et des autorités. Les premiers harkis furent accueillis au camp de Fontevraud qui appartient aux Écoles militaires de Saumur (EMS). Et si Saumur reçoit cette cérémonie depuis de nombreuses années, c’est tout sauf un hasard puisque le Saumurois accueille la plus grande communauté harkis du Maine-et-Loire.
« On ne s’attendait pas à ce pardon »
Cette cérémonie avait une saveur particulière puisqu’elle est intervenue quelques jours après « le pardon » de la France aux harkis prononcé par le président Macron. Ce geste a été très apprécié par les harkis. « J’étais moi-même invité à l’Élysée. J’étais très ému et honoré. 150 000 Harkis ont été assassinés en Algérie par le FLN alors que la France les a volontairement oubliés. On ne s’attendait pas à ce pardon. Nous sommes très touchés. J’aurai voulu que mes parents entendent ce pardon de la nation française », confie Tayeb Kacem, président de l’association des harkis de Maine-et-Loire.
Outre ce pardon, une proposition de loi « de reconnaissance et de réparation » doit être votée avant la fin de l’année et une commission d’évaluation crée. « Nous attendons maintenant des actions fortes pour nous permettre d’atténuer notre souffrance morale pour les jeunes générations mais compensatrices pour nos pères », a dit dans son discours Tayeb Kacem. Et de conclure en se tournant vers les élus. Il y aura 60 ans l’an prochain. J’espère pouvoir compter sur vous pour nous aider à exposer les derniers souvenirs de cette tragédie ».
25/09/2021
- Durée vidéo 3'33" -
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