2 Février 2012
Article du courrier de l'ouest du 31/01/201
D'après une dépêche de l'AFP, dimanche 29 janvier 2012, à l'occasion de l'inauguration d'une structure de documentation sur les rapatriés à Perpignan dans le département des Pyrénées Orientales, le ministre de la défense Gérard LONGUET a dû affronter la colère de l'électorat "rapatriés". Tout est parti de la lecture d'un message solennel du président Sarkozy lu par le ministre devant un auditoire "rapatriés" remonté par cinq années de fausses promesses de la Droite.
Lorsque le nom du Général De Gaulle a été évoqué par le ministre LONGUET, des protestations de colère se sont rapidement exprimés. Pour contenir l'expression de cette colère, le ministre a été contraint de hausser le ton pour ramener le calme. Peine perdue, le ministre a alors dû affronter la colère durable des familles de harkis et des rapatriés en général.
Pour les personnes présentes à Perpignan, il est fait grief au Président SARKOZY de n'avoir pas respecter son engagement du 31 mars 2007 : "Si je suis élu, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre de Harkis(...) afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois." Après cinq ans de mandat, cet engagement n'a pas été tenu par Nicolas SARKOZY.
"Je vous affirme que cette année 2012, cinquantenaire de la fin de la guerre d'Algérie, sera l'année du souvenir et du recueillement, et sûrement pas celle de la repentance" a précisé le message de Nicolas Sarkozy lu par le ministre LONGUET. Une année du souvenir et du recueillement ?
Que doivent en conclure les rapatriés ?
Qu'ils doivent se souvenir de l'engagement du candidat SARKOZY pour mieux se recueillir en 2012 sur son non-respect ?
Pour être plus sérieux, 2012 sera pour les familles de harkis et les rapatriés en général une année de vérité. Une année où l'exigence du respect de la parole donnée sera au cœur des préoccupations de l'électorat "rapatriés".
Source Harkis et Vérité