26 Janvier 2020
Sabbah Atrous est la présidente du SACHE.
Précision
Dans notre édition du vendredi 17 janvier, nous relations l’audience de jugement en comparution immédiate d’un quadragénaire, qui avait à répondre de faits de violence sur sa compagne avec un marteau. Un renvoi avait été sollicité, et il s'était agi pour le tribunal de statuer sur le sort du prévenu, dans l'attente qu'il soit jugé le 6 février. C'est dans ce contexte que le tribunal a évoqué la personnalité du prévenu, en stipulant, entre autres, qu'il était « fils de harki ». Et ce'est aussi dans ce contexte précis, comme pour tous nos comptes rendus d'audience, que le terme a été repris dans nos colonnes.
Pour l'association départementale de défense des harkis, le SACHE ( Supplétifs, Anciens Combattants, Harkis et leurs Enfants) :« Il n'était pas nécessaire de citer sa communauté, qui n'est en rien responsable ou complice de ces propres agissements, comme tout citoyens.» Et de poursuivre dans sa réaction : «L’amalgame qui consiste à associer une communauté quelle qu'elle soit et de les accuser dans une affaire pénale... C'est une habitude qui se généralise : on associe régulièrement les accusés à une communauté. Un tribunal est indépendant, on doit juger les accusés au titre des citoyens. Chaque individu est responsable de son acte, et sûrement pas la communauté auquel il dépend. Nous faisons appel aus administrations territoriales, nationales, afin d'éviter tout amalgame en cessant de citer la communauté à laquelle les accusés appartiennent. Ils doivent être jugés en tant qu'individu, citoyen.»
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