29 Septembre 2019
Le préfet Yves Rousset salue les harkis blésois.© Photo NR
A la fin des années cinquante, un vent de décolonisation souffle sur les territoires et départements d’outre-mer. L’Algérie, alors terre française d’Afrique du Nord, brandit les armes en 1954 pour obtenir l’indépendance. Face aux insurgés, des ressortissants d’origine algérienne, nommés harkis, se rangent aux côtés de l’armée française, au titre de formations supplétives.
En 1962, à la fin de la guerre, la Nation abandonne à leur sort ses combattants, qui durant le conflit remplirent des missions de premier ordre, au nom de la République. Ceux qui échappèrent au massacre sur leur sol, furent rapatriés en métropole, puis misérablement logés en camps de fortune, avec des conditions de vie indignes.
Pour rendre hommage à ces oubliés de l’histoire contemporaine, une cérémonie mémorielle se tenait, mardi, place de la République, en présence de nombreux porte-drapeaux, d’une importante délégation d’officiels civils et militaires et d’une classe de première du lycée Dessaignes, accompagnée de son professeur.
Dans un discours teinté d’humilité, Yves Olivier, au nom du maire, a rappelé ses convictions : « Ce matin, nous ne célébrons ni une victoire ni l’anniversaire d’un conflit, mais une exigence de reconnaissance envers les harkis. » Le préfet Yves Rousset, le représentant de l’État a exprimé un message de compassion : « En témoignant, chaque ancien supplétif et chaque enfant d’ancien harki peuvent apporter et faire vivre cette mémoire. Aujourd’hui, la France redit sa reconnaissance et son attachement profond à ses enfants. »
26/09/2019
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