30 Novembre 2020
- Extraits -
MÉMOIRE Au début des années 1960, plusieurs dizaines de jeunes enfants sont morts et ont été enterrés sans sépulture dans des CAMPS.
RÉPARATION Pour perpétuer leur souvenir, les familles brisées s’organisent et réclament une reconnaissance de ces drames.
Sur le buffet en bois brun s'affichent des visages souriant, poupins ou ridés. Toute sa descendance, dix enfants au total, mais aussi des petits-enfants, et des arrière-petits enfants, qu'elle a arrêté de compter. Tous, sauf son fils Omar, décédé en janvier 1963, à 1 mois et demi, dans le camp de Rivesaltes ( Pyrénées-Orientales). Pourtant si volubile, Dahbia Amrane, 86 ans, pince ses lèvres à l'évocation du drame et ne les desserrera plus.
"En Kabylie on dit que ces enfants sont des anges qui sont partis rejoindre d'autres anges", souffle son fils Ali Amrane, jumeau d’Omar depuis la maison familiale située à Mouans-Sartoux ( Alpes-Maritimes ) à 25 kilomètres de Nice.
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29/11/2020
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