7 Octobre 2019
Les autorités civiles, militaires et religieuses, ainsi que les anciens harkis, leurs familles, leurs amis./ Photos DDM. Fatima Mokrani-Rubio et la préfète dévoilent la plaque commémorative concernant les vingt-cinq familles qui travaillèrent et vécurent au hameau de Ginabat.
Comme chaque année a eu lieu, au hameau de Ginabat, l'hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives, aux endroits où vécurent les harkis et leurs familles. Dénommée cette année «Rendez-vous de la fidélité», cette journée nationale a réuni les autorités civiles, militaires et religieuses, les familles de harkis et leurs amis.
En premier lieu au chemin de la Tour, que prenaient les harkis pour monter au-dessus du village, dans les massifs forestiers où ils travaillaient. Dans ce chemin communal, la municipalité a érigé, en 2016, une stèle souvenir sur laquelle une plaque a été inaugurée par le maire, en compagnie d'Aïssa Lebguiret, 83 ans, qui vécut et travailla ici, et de sa petite-fille Francette. Puis, en cortège, derrière les porte-drapeaux, tout le monde se dirigea vers le centre du hameau de Ginabat, où fut érigé le monument souvenir.
Fatima Mokrani-Rubio, présidente de l'Association «Coordination Jeunesse Harkis Ariégeoise et leurs amis, a pris la parole pour rendre un hommage très solennel aux harkis, remercier l'Etat et le département pour leur aide concernant les plaques commémoratives. Puis fut dévoilée par la préfète et la présidente de l'association une plaque commémorative sur laquelle sont gravés les noms des vingt-cinq familles ayant vécu et travaillé au hameau forestier de Ginabat.
La préfète a lu le message de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées : (extrait) «La France rend un hommage solennel aux anciens harkis et aux membres des formations supplétives ou assimilées qui ont servi la France de 1954 à1962. Chaque année, la République française se souvient de leur engagement et proclame sa reconnaissance pleine et entière… Après les accords d'Evian pour les harkis et leurs familles, le temps des épreuves se prolongeait. Pour beaucoup d'entre eux restés en Algérie, auxquels la France n'accorda pas sa protection, ce fut le rendez-vous avec le pire. Pour d'autres, ce fut l'exil de leur terre natale».
La cérémonie se terminait par le dépôt des gerbes, suivi de la sonnerie «Aux morts» et de la «Marseillaise». Des pâtisseries orientales furent offertes autour d'un verre.
04/10/2019
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