Ossements découverts à Rivesaltes : 'Il s'agit des corps de harkis', confirme la ministre

Les ossements retrouvés dans le cimetière municipal de Rivesaltes sont bien ceux de harkis © Radio France - Joséphine Ortuno.

En déplacement au mémorial de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) ce lundi 28 avril, la ministre des Anciens Combattants,  Patricia Mirallès, a annoncé aux familles de harkis que les dépouilles retrouvées dans le cimetière de la commune correspondent aux corps retirés du camp en 1986.

Ce lundi 28 avril, une cinquantaine de familles de harkis ont apprit que les dépouilles retrouvées dans l'ossuaire du cimetière Saint Saturnin de Rivesaltes correspondent aux corps retirés du cimetière du camp de Rivesaltes en 1986. " Il s'agit de 50 bébés, 3 femmes et un homme " détaille Marie Gougache, du collectif des familles des disparus du camp de Rivesaltes. En tout, 4 caisses contenant des milliers d'ossements sont analysées par des anthropologues à Marseille.

Du mal à analyser les ossements.

Parmi ces ossements, certains sont ceux de bébés enterrés quand ils avaient entre 0 et 3 ans alors les anthropologues vont avoir du mal à les analyser. " Pour faire un test ADN, il faut un os assez épais alors pour les bébés, c'est pratiquement impossible ", explique Patricia Mirallès, ministre des Anciens Combattants.

Dans ce cas-là, la décision revient aux familles de harkis, mais pour Ali Amrane, président du collectif des harkis des Alpes-Maritimes, c'est tout réfléchi : " je vais saisir le procureur de la République pour demander des tests ADN pour retrouver au moins un ossement correspondant à mon frère jumeau ".

Ali Amrane et les autres ne savent pas toujours qui a déplacé ces dépouilles alors il compte également porter plainte contre X.

28/04/2025

https://www.harkisdordogne.com/

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