2 Décembre 2018
- Suite à l'article du 28 Novembre 2018 (Cliquez sur la photo) -
Slimane Taibi, ici avec sa compagne Aurélie, a recommencé à s’alimenter ce jeudi midi. © Photo NR
Ce jeudi matin, après son entrevue avec la sous-préfète Léa Poplin, Slimane Taibi a décidé de stopper sa grève de la faim. Une grève de la faim que ce fils de harki domicilié à Vendôme, avait débutée ce lundi place Saint-Martin (lire la NR de mardi). Sur la base de l’annonce par la secrétaire d’État auprès des Armées, en septembre dernier, de la création d’un fonds d’aides financières pour les familles de harkis, il réclamait une indemnisation. « Mais mes demandes se heurtent à des murs », expliquait-il.
Au cours d’un échange d’une heure ce jeudi, la sous-préfète est parvenue à le convaincre de « ne plus mettre sa santé en péril», et de redémarrer ses démarches, en faisant « les choses dans l’ordre ». « L’idée, c’est de l’accompagner sur la constitution de son dossier, pour que des choses puissent s’enclencher», explique Léa Poplin. « J’ai été entendu », a de son côté réagi Slimane Taibi, moralement soutenu ces derniers jours par sa compagne Aurélie et notamment un commerçant de la place Saint-Martin. « Je vais fournir vite les documents que la sous-préfète demande pour compléter mon dossier », ajoutait-il, pas moins engagé dans son combat pour « obtenir une compensation pour toutes ces années de souffrance ».
30/11/2018
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